Magic Leap, la société basée en Floride spécialisée dans la réalité augmentée vient de faire une levée de fonds record de 793,5 millions de dollars.

Magic Leap, la start-up américaine qui veut créer un « Google Glass sous stéroïdes » vient d’obtenir un financement pour le moins… impressionnant. La société est une habituée des tours de tables record. En 2014, elle avait obtenu 542 millions de dollars dans une levée de fonds dominée par Google. Ce nouveau financement de 793,5 millions de dollars, porté par Alibaba, amène la valorisation de l’entreprise à plus de 3,7 milliards de dollars.

Malgré un tel soutien, Magic Leap a toujours gardé le plus grand secret autour de son produit, dont on ne sait que très peu de choses. Les rares personnes à l’avoir essayé parlent d’une invention révolutionnaire. Concrètement, il devrait s’agir d’un casque de réalité augmentée. Mais tout impressionnant que soit le produit, la question se pose alors de savoir si la société pourra rentrer dans ce marché avant ses concurrents.

Magic Leap a toujours gardé un grand secret autour de son produit

L’année dernière, un article publié dans le MIT Technology Review, nous en apprenait un peu plus sur la technologie développée par l’entreprise. Celle-ci devrait abaisser les barrières entre le monde réel et le monde virtuel. Elle offrirait une expérience jamais vue auparavant, que Magic Leap compare, dès son nom, à de la magie. Son créateur décrit cette réalité comme une réalité mixte, une « rivière vivante de sculpture lumineuse, qui peut transmettre des émotions de magie, d’expérience et de présence ». Pour l’instant, une vidéo permet d’imaginer le potentiel de l’appareil.

Le fondateur et CEO de Magic Leap, Rony Abovitz est revenu hier sur les ambitions de l’entreprise. L’homme qui a réussi à lever des millions sur une promesse, assure dans un essai publié hier sur le blog de l’entreprise, qu’il dévoilera prochainement des tas de « machines de test et de gadgets ».

« Dans mon esprit, ce que nous faisons va vraiment transcender ce qui peut être fait dans un produit physique, les atomes et toutes ces choses. Dans ce que nous faisons, la partie que vous allez vraiment aimer, c’est la partie sans atomes. Nous construisons des choses magnifiques, spéciales — dont le but est s’accorder harmonieusement avec vous (votre physiologie, votre être) […]. »

Si Abovitz a réussi à convaincre les investisseurs, il doit encore convaincre le grand public qui n’a jamais vu l’ombre d’un prototype. Le succès du produit dépendra bien entendu du prix auquel l’entreprise le proposera, quand on sait par exemple que Facebook ne fera pas de bénéfices sur l’Oculus Rift (vendu à 699 €) ou encore que la version développeur de l’HoloLens coûtera 3 000 $. Dans tous les cas, la start-up a plus que jamais les moyens de ses ambitions.

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