Avec l’arrivée de ténors de la musique en ligne payante en Europe, le marché s’annonce enfin prometteur pour les financiers. L’institue forrester annonce un chiffre d’affaire global de 3,5 milliards d’euros par an d’ici cinq ans. Au bénéfice de qui ?

« Les consommateurs réalisent de plus en plus que payer pour télécharger de la musique leur apporte de la qualité, de la fiabilité et qu’avec le développement du haut débit, les services légaux sont devenus simples à utiliser », explique l’étude menée par Forrester.

L’histoire ne dit pas cependant si les consommateurs réalisent qu’ils encouragent leur propre aliénation face à une concentration de la consommation de la musique dans une seule main, et l’aliénation des artistes. Sony par exemple, propose aux consommateurs la musique qu’ils ont bien voulu sélectionné et formatté, la font payer sur Sony Connect, et ne la rendent jouables que sur des appareils produits par elle-même…

Le meilleur des mondes ?

3,5 milliards d’euros, ça représente au mieux 350 millions d’euros (10%) éparpillés entre les artistes et les auteurs, et 3,15 milliards dans les comptes des majors, des distributeurs, de l’Etat (pour la TVA), et des banques (paiement sécurisé). Avec un système de licence obligatoire, plus de 80% de ces 3,5 milliards pourraient pourtant aller dans poches des artistes et des auteurs. De quoi largement financer l’enregistrement en studio, seule véritable raison d’être des majors dans notre univers entièrement numérique et distribué…


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