Facebook teste en Australie une fonctionnalité Local Market intégrée à l’application du réseau social, pour apporter une place de marché sur laquelle vendre et acheter des biens ou services.

Facebook est déjà utilisé pour vendre et acheter des objets avec des groupes spécialement créés et animés par des communautés, au point que le réseau social souhaite désormais en faire une section dédiée au sein de son application, et encourager les utilisateurs à y migrer.

Des utilisateurs australiens de Facebook ont en effet remarqué ces dernières heures la présence éphémère d’une icône Local Market au bas de leur écran sur l’application iOS, quelques fois à la place de Messenger. En suivant le lien, ils se trouvaient face à une plateforme proposant de vendre et d’acheter des articles dans plusieurs catégories, telles que l’automobile, le mobilier, l’habillement, le jardinage et bien d’autres. Une barre de recherches permettait aussi de retrouver un article en particulier.

Les différentes catégories du Local Market

Les différentes catégories du Local Market

En plus de ces catégories, les utilisateurs pouvaient suivre des collections : le Sydney Local Market proposait par exemple les collections « Tout est gratuit », « Tout à 1 € », « Chaud et confortable », « Vêtements masculins », etc.

L’option est directement liée aux groupes Facebook d’achat-vente, de troc et de partage d’informations locales. « Troc mamans », « Paris : location d’apparts », « Vente / Achat / Gratos Sciences Po Lille », « Échange objets moches et inutiles » : ces groupes d’échange et de vente de proximité ou de communauté se multiplient. Pour certains utilisateurs, une option « Poster dans Local Market » apparaissait donc lorsqu’ils publiaient dans un de ces groupes.

Il s’agit encore pour le moment d’un test, qui n’a été accessible que pendant quelques heures. Mais il s’inscrit dans la continuité des évolutions de Facebook Groups présentées en février. La firme de Mark Zuckergerb organise progressivement son offensive contre les places de marché en ligne, et se positionne en concurrent direct du Bon Coin, de Craigslist ou d’Etsy. Avec à terme, peut-être, l’ambition de collecter des commissions sur les ventes, ou au moins de proposer des mises en avant payantes de petites annonces, qui font en France la fortune du Bon Coin.

« Nous commençons à peine à tester de nouvelles manières de découvrir, acheter et vendre facilement sur Facebook », a reconnu un porte-parole de Facebook, sans donner plus de détails quant à une possible date de sortie ou à une généralisation de l’application.

Les communautés du Local Market de Sidney

Les communautés du Local Market de Sidney

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