L’agence spatiale américaine consacre une vidéo à ses « fantômes », les mannequins qui lui permettent de tester son matériel aéronautique. Au Centre de recherche Langley, le dispositif est soumis à de rudes épreuves.

Avant de d’envoyer des êtres humains en mission — qui en reviennent parfois légèrement changés –, les agences spatiales préfèrent d’abord effectuer leurs tests avec des dispositifs anthropomorphes d’essai. Autrement dit, des mannequins articulés, permettant de simuler le comportement qu’auraient des êtres humains.

La Nasa a dévoilé dans une vidéo publiée le 5 avril 2018 la manière dont ces « fantômes » lui servent à mener ses tests. Pendant un peu moins de deux minutes, l’agence spatiale américaine dévoile l’envers du décor et les différentes épreuves auxquelles sont soumis ces mannequins d’essai de chocs.

Un dispositif né dans les années 50

La vidéo a été publiée par le Centre de recherche Langley (LaRC) : situé en Virginie, il porte principalement ses travaux sur la recherche aéronautique — notamment l’aérodynamisme et la sureté des avions et vaisseaux spatiaux.

À cette fin, le centre utilise des mannequins d’essai de chocs. Le dispositif est né au début des années 1950 : le premier d’entre eux portait le nom de Sierra Sam, et servait à tester des sièges éjectables d’avions et des harnais.

Il est le prédécesseur d’une série de mannequins VIP-500, destinés à General Motors et Ford, puis du modèle Hybrid né en 1971 — le premier à avoir été modelé selon les proportion d’un adulte moyen.

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