Grâce à la reconnaissance optique de caractères et à la robotique, des services proposent désormais d’écrire du courrier en imitant l’écriture humaine.

Dans le domaine de la robotique, les automates capables d’imiter l’écriture manuscrite existent déjà. À titre d’exemple, il y a eu cet été en Allemagne la démonstration d’un bras robotisé qui a produit deux rouleaux de la Torah (chacun long de 80 mètres) en travaillant dix heures par jour, avec une vitesse d’exécution équivalente à celle d’un rabbin qui aurait été chargé de la même mission.

En général, l’efficacité du robot donne un résultat excellent.

Mais il y a aussi des robots qui cherchent justement à glisser une dose d’imperfection pendant l’écriture. Le but ? Donner l’illusion que le texte a été écrit par un humain et non par une machine, en variant la taille des lettres, en écrivant plus ou moins horizontalement, en accentuant ou en réduisant l’espace entre les mots… avec toutes ces astuces, difficile de détecter la supercherie.

D’ailleurs, il existe des services spécialisés, note The New Scientist. Contre paiement, ils proposent de retranscrire avec leur machine le texte qu’un utilisateur aura préalablement écrit sur son ordinateur ou son téléphone portable. Il est même possible d’envoyer du texte écrit à la main afin que la machine se calibre sur votre écriture, une fois effectuée la reconnaissance optique de caractères.

Ce type d’activité soulève toutefois quelques questions.

Est-ce convenable de duper à son correspondant en lui faisant croire que la lettre manuscrite a été écrite par l’expéditeur ? Ne serait-il pas plus judicieux de l’écrire soi-même, au lieu de payer pour un service qui ne fait finalement que copier ce que l’émetteur sait déjà faire ? Et surtout, quid du risque d’usurpation d’identité ? Si ces machines peuvent imiter l’écriture, elles peuvent aussi imiter une signature.

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