Avec Zeus, AIO Robotics propose le premier concept grand public d’imprimante 3D « tout en un », qui réunit imprimante et scanner 3D dans une même machine autonome.

La copie d’objets continue de se perfectionner à grand pas, avec le succès croissant des imprimantes 3D et les projets qui se succèdent. Alors que Makerbot a annoncé le mois dernier son scanner 3D grand public, le projet ZEUS présenté sur Kickstarter par AIO Robotics est bien parti pour dépasser largement l’objectif des 100 000 dollars de soutiens qu’il s’est fixé pour son lancement. Lancé mercredi matin, il a déjà dépassé 36 000 dollars à l’heure où nous écrivons ces lignes.

Sur le modèle des imprimantes multifonctions qui trônent sur nos bureaux depuis des années, ZEUS intègre dans un même appareil autonome les fonctions d’imprimante et de scanner 3D. Il suffit de glisser un objet à l’intérieur de la boîte, et la machine peut le scanner et le reproduire à la manière d’une photocopieuse 3D, en appuyant simplement sur les commandes de l’écran tactile. Plus anecdotique, elle propose aussi une fonction « fax » pour envoyer un modèle à distance vers une autre imprimante :

Tous les calculs de modélisation et de « slicing » des modèles sont réalisés directement par le logiciel interne de l’imprimante, qui embarque un processeur ARM quadriple coeur de 1,7Mhz. Elle peut imprimer et scanner des objets jusqu’à une taille de 26x18x15cm, avec une résolution désormais standard de 0,1mm, le tout avec des bobines de plastique PLA 1,75mm (il ne semble pas prévu d’imposer un format propriétaire pour les consommables, ce qui est heureux). Le scanner 3D interne est pas ailleurs beaucoup plus précis que celui de Marketbot, avec une résolution annoncée de 0,125mm, ce qui est presque parfait pour l’impression 3D. 

Avantage technique supplémentaire : certaines des tâches de calibration les plus fastidieuses (ceux qui ont une imprimante RepRap comprendront le problème) sont automatisées, en particulier la mise à niveau du « lit » sur lequel sont imprimés les objets :

https://youtube.com/watch?v=NaKPyClkkGg%3Ffeature%3Dplayer_embedded

Bien sûr, il est aussi possible d’importer un modèle téléchargé sur Internet, pour imprimer n’importe quel objet plastique. 

Tout comme la Buccaneer, qui propose un design très moderne, ZEUS cherche à rendre l’impression 3D aussi facile que possible pour le grand public. Ce qui suppose d’automatiser au maximum les tâches fastidieuses de calibration, qui compromettent souvent l’espoir de « plug & play » 

Le tout est prévu pour août 2014, à un prix de 2 500 dollars. Tout de même.

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