Un puissant séisme est survenu en Russie dans la nuit du mardi 29 au mercredi 30 juillet 2025. Estimé à une magnitude de 8,8, le tremblement de terre s’est produit au large de la péninsule du Kamtchatka, dans une zone du Pacifique propice aux secousses intenses. En conséquence, des alertes et des évacuations ont été émises dans les pays de la région.
Ce séisme est également à l’origine de vagues spectaculaires dans la région, dont le sommet peut culminer à 5 mètres. D’imposantes vagues ont ainsi atteint l’île d’Hokkaidō, au nord du Japon, et la Russie. C’est, en somme, un tsunami. Mais qu’est-ce que c’est exactement ?
Qu’est-ce qu’un tsunami ?
Un tsunami est formé de vagues géantes, provoquées par des tremblements de terre ou des éruptions volcaniques sous-marines, explique l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA).
On entend parfois l’expression de « raz-de-marée » pour parler des tsunamis, mais elle est impropre, car aucun lien n’existe avec les marées dans ce phénomène.
Comment se forme un tsunami ?
Un tsunami se forme après un événement générateur, comme un séisme. Des ondes se propagent sur de grandes distances à la surface de l’océan, formant des cercles de plus en plus grands. En profondeur, la vitesse du tsunami peut atteindre 800 km/h.
Lorsque les vagues s’approchent des côtes, leur vitesse se réduit, mais leur hauteur augmente. En effet, la profondeur de l’océan, elle, diminue. « La vitesse des vagues de tsunami dépend davantage de la profondeur de l’océan que de la distance qui les sépare de leur source », indique le NOAA.
Quelle est la différence entre un tsunami et une vague ordinaire ?
Les vagues ordinaires et les tsunamis partagent une base commune, mais ont aussi leurs particularités. La principale différence réside dans le fait que les tsunamis se propagent sur toute la profondeur de l’océan (de la surface jusqu’au fond), alors que les vagues ordinaires concernent uniquement la zone proche de la surface.
Les vagues océaniques sont entraînées par le vent qui souffle sur l’eau ; les tsunamis sont engendrés par des déplacements soudains de l’océan, eux-mêmes suscités (généralement) par des tremblements de terre.
Les vagues suscitées par un tsunami peuvent évoluer à des vitesses impressionnantes (800-1 000 km/h), et ne ralentissent qu’en atteignant des zones peu profondes, près du rivage (30-50 km/h).
Quelles sont les principales causes des tsunamis ?
Les principales causes des tsunamis sont des séismes sous-marins ou côtiers, se produisant à des profondeurs relativement faibles (moins de 50 km).
Quels dégâts un tsunami peut-il causer ?
Les dégâts des tsunamis peuvent être colossaux pour les populations et les habitations. La plupart des destructions de ces catastrophes naturelles sont liées aux inondations, à l’impact des vagues, aux courants ou aux débris qui flottent. Le mouvement de l’eau retournant vers la mer (reflux), peut être dangereux, car il risque d’emporter des humains au passage.
Les tsunamis peuvent définitivement modifier la côte, transformant l’habitat des humains, et en perturbant la faune, la flore et les terres agricoles.

Peut-on prévoir l’arrivée d’un tsunami ?
Comme la survenue des séismes, il est complexe pour les scientifiques de prévoir quand et où un tsunami surviendra.
Il existe des centres d’alerte, qui savent identifier quels séismes ont le plus de risques d’engendrer des tsunamis, et peuvent émettre des alertes au tsunami pour prévenir du danger.
Où les tsunamis sont-ils les plus fréquents ?
Les tsunamis peuvent survenir dans toutes les zones maritimes du monde, mais certaines régions sont plus exposées. Entre 1900 et 2015, sur les 754 événements de tsunamis confirmés, 78 % sont survenus dans l’océan Pacifique, autour de la ceinture de feu — une zone de volcans bordant l’océan.
Comment se protéger face à un tsunami ?
Si vous vous trouvez dans une zone exposée aux tsunamis, il existe des mesures de prévention. Il est conseillé de s’informer auprès de sa municipalité pour connaître les procédures d’évacuation et les systèmes d’alertes en place. Il est conseillé de prévoir chez soi un kit d’évacuation, et de planifier un trajet d’évacuation dans une zone située à 30 mètres au-dessus du niveau de la mer, ou à 3 km à l’intérieur des terres.
Si un tsunami survient, des mesures peuvent être prises : être attentif aux signes avant-coureurs, s’éloigner de la côte en cas de tremblement de terre, ne pas revenir immédiatement sur place après le passage d’une première vague (le tsunami se caractérise par une série de vagues), ne pas s’attarder pour regarder le tsunami, et restez à l’abri tant qu’aucune annonce de retour à la normale n’a eu lieu.
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