C’est la loi. Tant que la licence légale des radios hertziennes ne sera pas étendue aux services de diffusion de musique en ligne, ces derniers devront systématiquement requérir et négocier une à une l’autorisation de l’ensemble des maisons de disques pour avoir le droit de diffuser leurs chansons. L’usine à gaz que des services n’hésitent plus à prendre le risque de sortir sans avoir signé l’ensemble des accords. C’était le cas du désormais incontournable Deezer, qui avait soulevé la colère d’Universal Music en sortant avant-même d’avoir attendu la fin de leurs négociations.

C’était il y a près d’un an. Finalement, après des mois de négociations, Deezer vient enfin de réussir à signer un accord avec Universal Music qui lui donne officiellement le droit de diffuser l’ensemble du catalogue de la major française dans 35 pays. « Nous sommes très attentifs aux nouveaux modes de consommation de la musique. Les services d’écoute de musique financés par la publicité font partie de ces nouvelles offres qui permettent au plus grand nombre de découvrir les artistes et leurs œuvres, tout en respectant le droit des artistes et des producteurs« , s’est justifié Pascal Nègre, le Président d’Universal Music France. Les termes financiers de l’accord et sa durée n’ont pas été révélés.

Entièrement gratuit, Deezer propose aux internautes d’écouter en streaming environ 2,5 millions de titres à la demande. Il avance 1 million de visiteurs uniques par jour dans le monde, ce qui en ferait « le leader incontestable ».


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