On est loin de l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft, ou encore du rachat de Bungie par Sony. Mais ce n’est pas une transaction qui passera totalement inaperçue. Dans un tweet publié le 31 janvier, Josh Wardle, créateur de Wordle, a annoncé que son jeu phénomène a été racheté par… le New York Times. Ce choix peut paraître étonnant mais, en réalité, il est tout à fait légitime : le média propose des petits jeux depuis 1942 (et les Mots croisés).
« J’ai longtemps admiré l’approche du New York Times avec les jeux et le respect avec lequel il traite ses joueurs. Ses valeurs sont en phase avec les miennes sur ce sujet et je suis ravi du fait qu’il deviendra le garant pour l’avenir du jeu », justifie Josh Wardle. Pourquoi cède-t-il son jeu à l’origine créé pour une seule personne ? Il est tout simplement dépassé. Il confie : « Je suis tout seul et il est important pour moi que le jeu continue de proposer une grande expérience. »

Wordle appartient désormais au New York Times
« Quand le jeu arrivera sur le site du New York Times, il continuera d’être gratuit pour tout le monde, et je travaille avec eux pour m’assurer que vos victoires et vos séries soient conservées », tient à rassurer Josh Wardle. Pour jouer, il faudra bientôt se rendre sur cette page, qui réunit tous les petits jeux proposés par le média. Attention, il faut être abonné pour avoir accès à toutes les fonctionnalités et pouvoir, par exemple, jouer en illimité. Il faut donc espérer que Wordle restera 100 % gratuit, un point qui restera à la discrétion du New York Times.
Les différents jeux proposés par le New York Times :
Accès gratuit | Abonnement | |
Mots croisés | ❌* | ✅ |
Mini mot croisés | ✅ (via l’application) | ✅ |
Spelling Bee | Limité | ✅ |
Tiles | Limité | ✅ |
Vertex | Limité | ✅ |
Sudoku | ✅ | ✅ |
Wordle | ✅ | ✅ |
*accès à trois anciennes grilles, mises à jour chaque semaine
Le New York Times a payé une somme à sept chiffres pour s’offrir Wordle, ce qui veut dire que le prix est, au minimum, d’un million de dollars. C’est cher pour un Motus 2.0 qui peut être facilement copié et dont tous les secrets ont déjà été percés (au point qu’un bot chargé de spoiler a semé la zizanie sur Twitter). Pour le New York Times, on comprend que l’idée est d’abord de récupérer une marque sans léser son créateur.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !