Candy Crush jure que son application n’est pas addictive. Pourtant 3 % de ses 270 millions de joueurs et joueuses y jouent plus de 3 heures par jour.

9,2 millions de personnes dans le monde passent « entre 3 et 6 heures » par jour à jouer à Candy Crush, le célèbre jeu mobile, a affirmé Alex Dale, un cadre exécutif de l’entreprise King qui était entend par un comité du Parlement britannique le 26 juin dernier.

Le Guardian rapporte que l’homme maintient toutefois qu’il ne pense pas que les joueurs et joueuses ont un problème d’addiction. « Il est vraiment difficile de définir ce qui est considéré comme ‘excessif’» aurait affirmé le cadre exécutif, citant notamment des joueurs qui auraient « beaucoup de temps libre ».

Il y aurait toutefois 432 000 joueurs (soit 0,16 % du total) qui passent plus de 6 heures par jour scotché à l’application mobile, dont l’unique but et de créer des combinaisons de des bonbons fluo pour les faire disparaître. 3,4 % des 270 millions de joueurs jouent entre 3 et 6 heures, ce qui est déjà phénoménal. Le temps moyen passé dans l’appli serait de 38 minutes quotidiennement.

Candy Crush

Candy Crush

2 600 dollars dépensés en une journée

Selon Alex Dale, l’entreprise King n’aurait connaissance que de « 2 ou 3 personnes par mois qui prennent contact parce qu’elles ont peur d’avoir dépensé trop d’argent dans le jeu ». Il mentionne toutefois l’exemple d’un homme qui a dépensé 2 600 dollars en une seule journée.

Candy Crush est un des exemples les plus connus d’un jeu free-to-play ou freemium : tout le monde peut y jouer gratuitement, mais si vous payez, vous obtiendrez des bonus pour évoluer plus rapidement ou débloquer des niveaux difficile. L’app est également conçue à la  manière d’une machine à sous qui envoie des notifications à chaque réussite, donnant envie de continuer, et de gagner toujours plus.

Fut un temps, l’application envoyait une notification aux joueurs et joueuses qui dépensaient plus de 250 euros par semaine dans l’app, mais Dale affirme que les consommateurs trouvaient cette communication trop intrusive.

Source : Numerama

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