Alors qu’Amazon et Google ont avancé leurs pions dans le secteur du streaming musical, Apple doit présenter sa riposte lundi prochain lors d’une conférence de presse à San Francisco. Contrairement à ses deux rivaux, la firme de Cupertino a obtenu l’accord des quatre principales maisons de disques. Un avantage qu’Apple saura mettre à profit pour s’imposer.

Lundi prochain, Apple tiendra sa traditionnelle conférence de presse à San Francisco. À cette occasion, la firme de Cupertino doit lever le voile sur iCloud, un service d’écoute de musique en ligne. Après Amazon et Google, c’est donc un autre géant qui va entrer sur le marché du streaming musical. Avec iCloud, Apple va renforcer un peu plus sa présence dans le secteur de la musique dématérialisée, en proposant une offre complète du téléchargement au streaming.

À l’heure actuelle, les informations autour d’iCloud sont parcellaires. D’après CNET, Apple est parvenu à conclure un accord avec chacune des quatre principales maisons de disques (Universal Music, Sony Music, EMI et Warner Music) après plusieurs mois de négociation. C’est un avantage considérable pour Apple, dans la mesure où ses deux concurrents directs, Google Music et Amazon Cloud, n’ont pas encore réussi à trouver un terrain d’entente avec les majors.

Le modèle économique d’iCloud n’est pas encore connu. Selon certaines informations récoltées par le Los Angeles Times, le service musical coûterait 25 dollars (environ 17 euros) par an. À titre de comparaison, Spotify et Deezer proposent un abonnement mensuel de 9,99 euros (119,88 euros sur un an). Une période d’essai gratuite serait toutefois disponible, permettant aux internautes de tester iCloud.

Apple s’octroierait comme à son habitude une commission de 30 %, tandis que les maisons de disques récupèreraient 58 % et les éditeurs 12 %. Au début, seules les musiques achetées sur iTunes pourront être stockées en ligne. Cette limitation devrait cependant rapidement être levée, afin que les internautes puissent envoyer de la musique acquise depuis d’autres boutiques.

La firme de Cupertino promet d’être un redoutable concurrent, dans la mesure où elle peut s’appuyer à la fois sur iTunes, qui est la principale boutique de musique sur Internet avec une part de marché située entre 75 et 85 %, et sur les accords passés avec les maisons de disques. Ces licences devraient permettre à Apple de prendre de l’avance, tandis qu’Amazon et Google bataillent pour obtenir le soutien des majors.

À terme, Apple envisagerait de développer un service similaire pour les séries TV et les films. La firme de Steve Jobs viendrait alors concurrencer des services très populaires aux États-Unis, comme Netflix, Hulu ou encore YouTube Movies.


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