Voilà, Downwell est maintenant disponible sur à peu près toutes les plateformes. Si vous n’arrivez pas à passer le premier univers, voici quelques petites astuces qui pourraient vous aider à comprendre les bases du jeu.

Je dois reconnaître que les jeux mobiles qui s’apparentent à du die and retry sont ceux qui arrivent à me tenir accroché à mon écran le plus longtemps. Installé sur mon iPad 2 lors de sa sortie il y a bien quatre ans maintenant, Super Hexagon est par exemple toujours dans son petit dossier jeux sur mon iPhone. En 2016, après des centaines de tentatives, je n’ai toujours pas fini le troisième niveau de difficulté du jeu même avec des scores plutôt décents sur les deux premiers.

Vous imaginez donc à quel point un jeu comme Downwell peut me scotcher. Sorti en octobre dernier, le jeu m’a fait sortir mon smartphone dans les transports bien 3 ou 4 fois par semaines depuis. Il est allé jusqu’à me faire asseoir sur l’un des sièges du quai où je devais sortir pour me faire terminer mon run. C’est un type de jeu qu’on ressent : quand je suis déconcentré ou que mon esprit est ailleurs (exemple : qu’est-ce que je vais écrire pour le Good Morning de cette semaine ?), je suis tout simplement incapable de faire quoi que ce soit. Il faut une sorte de lien entre le jeu et le joueur, que cela devienne presque organique. C’est pour cela, d’ailleurs, que ces jeux mobiles fonctionnent extrêmement bien sur une interface tactile.

Et pourtant, Downwell est aussi un jeu d’apprentissage. Une sorte de quête initiatique qui veut vous guider vers une réponse fondamentale pour arriver au bout des aventures du petit personnage aux pieds mitrailleurs : comment joue-t-on à ce jeu ? On a tendance à le décrire comme un jeu de scrolling vertical rapide dans lequel il faut shooter des ennemis générés aléatoirement pour passer de niveau en en niveau. C’est vrai, mais ce n’est qu’une infime partie du gameplay. Comme Downwell est sorti il y a peu sur Android (à télécharger ici), les joueurs se sont multipliés et au bureau, le jeu a gagné une très bonne place dans les discussions autour de la machiné à café.

C’est dans une de ces discussions que j’ai réalisé à quel point il y avait un savoir acquis autour de ce jeu qui ne mettait pas tous les joueurs sur un pied d’égalité. C’est le principe du die and retry, me direz-vous, mais peut-être souhaiteriez-vous profiter directement du jeu en connaissant les rouages de base du gameplay. Histoire de ne plus perdre de temps et commencer tout de suite à exploser les high scores. Voici donc quelques petits éléments à connaître pour que plus douce soit la chute.

Downwell : les règles du jeu

  • Downwell n’est pas tant un jeu de chute qu’un jeu de maîtrise de la chute. Vos armes se rechargent à chaque fois que vous touchez quelque chose avec vos pieds et vous permettent avant tout de vous positionner dans le couloir vertical du jeu. Ne pensez pas à tuer des ennemis : pensez avant tout à bien contrôler votre personnage.
  • Et pourtant, des ennemis, il va falloir en tuer. Mais avec style. Ce qu’on ne sait pas de prime abord, c’est que Downwell est un jeu de combo : plus vous tuez d’ennemi à la suite, plus votre combo augmente et plus les récompenses sont importantes. Cela va d’un pactole de gemmes à une vie en plus. Tomber sur les ennemis qui peuvent être touchés par le haut est le meilleur moyen d’enchaîner les kills. Attention, chaque fois que vous touchez le sol, vous arrêtez le combo…
  • … sauf si vous tombez directement dans une bulle où vous pourrez récupérer armes et gemmes. Les petits objets dans le décor ne sont pas non plus du sol. Les tortues sont invincibles : utilisez-les pour ralentir votre chute et timer votre prochain saut sur leur carapace.
  • En parlant de saut, vous pouvez faire des wall jumps.
  • L’état gem high augmente le rayon de vos armes. C’est particulièrement visible avec le laser, qui est aussi l’arme qui, à cause du peu de munition, est la plus difficile à maîtriser pour enchaîner les combos.
  • Comme c’est un jeu de combo et de chute, le type de personnage que vous choisirez influence la manière dont vous chutez. Vous vous précipiterez naturellement sur le boulder style avec ses nombreuses vies, mais vous verrez à quel point sa physique diffère du normal style ou du gracieux levitating style qui est le meilleur pour maîtriser sa chute. L’idéal reste de terminer une première fois le jeu avec le personnage normal qui est assez équilibré.
  • Vous devrez apprendre sur le bout des doigts les mécaniques d’un univers et de ses ennemis. La première fois, vous devriez mourir au premier tableau mais le jeu est une progression vers du pire : nouveaux ennemis, nouveaux pièges, nouvelles mécaniques. Si vous arrivez au niveau 3, pensez à prendre des bulles. Si vous trouvez ça hardcore, dites-vous qu’il n’y aura pas de sol dans les prochains tableaux. Oui, si vous avez le laser à ce moment-là, vous êtes mal barré.
  • Choisissez des couleurs contrastées dans les palettes : les ennemis en gris sur noir, c’est pas top. Et souvenez-vous : la partie colorée d’un bad guy est celle que vous ne pouvez pas toucher.
  • Il vaut mieux pas de bonus qu’un Noppy. En fait, le Noppy est votre plus grand ennemi. 

Voilà, avec tout cela, vous devriez avoir les bases, ou du moins, les règles du jeu. Reste maintenant à avoir le skill pour enchaîner les premiers univers sans faute afin de bien préparer les suivants. Et ça, c’est une autre histoire.

Oh, et pendant que vous galérez à passer la crypte, d’autres font déjà des speedruns.

 

Pour bien commencer la semaine

 

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