Juan Branco, candidat aux législatives pour la France Insoumise et avocat de Wikileaks a affirmé que Julian Assange allait demander l’asile à la France. Après l’abandon des poursuites européennes par la Suède, annoncé ce matin, le fondateur de Wikileaks aurait décidé de recommencer les démarches pour quitter l’ambassade de l’Équateur à Londres, où il se cache depuis maintenant 7 ans pour échapper à la justice. En plus des charges abandonnées ce matin, Julian Assange est visé par un mandat d’arrêt américain.
Detained for 7 years without charge by while my children grew up and my name was slandered. I do not forgive or forget.
— Julian Assange (@JulianAssange) May 19, 2017
« Julian Assange va essayer maintenant de sortir de l’ambassade d’Equateur à Londres et de réclamer notamment à la France qu’un geste soit fait, afin de l’accueillir et qu’asile lui soit donné, pour le protéger des poursuites qui sont menées contre lui aux États-Unis », a estimé l’avocat.
En 2015, Assange avait déjà fait une telle demande et avait essuyé un refus de la France — ce qu’il n’avait pas beaucoup apprécié. La raison officielle avançait que Julian Assange n’était pas en « danger immédiat » et qu’il faisait en plus l’objet d’un « mandat d’arrêt européen ». Ce mandat d’arrêt n’existant plus, reste à savoir ce que décidera l’office français de protection des réfugiés et apatrides quand la demande aura été officiellement formulée. Reste que l’un des critères pour une demande d’asile en France est d’être sur le territoire français lors de la demande, ce qui sera difficile pour l’homme.
Sans compter que ses multiples sorties, en son nom ou via Wikileaks, en 2016 et 2017, ne vont pas encourager le pouvoir actuel à des élans de grâce envers sa personne.
Vous voulez tout savoir sur la mobilité de demain, des voitures électriques aux VAE ? Abonnez-vous dès maintenant à notre newsletter Watt Else !