En décembre, Google et l'association de la presse d'information politique et générale sont parvenus à s'entendre en signant un accord à l'Élysée qui prévoit des partenariats commerciaux entre le moteur de recherche et les sites de presse, ainsi qu'un fonds de soutien à l'innovation éditoriale fort de 60 millions d'euros. Google évite ainsi la création d'une Lex Google, qui a vu le jour en Allemagne.
La conclusion d'un accord entre Google et l'AIPG n'a pas échappé aux autres médias européens. Au Portugal, les représentants de la presse, également engagés dans un bras de fer avec Google, ont relevé que ce dernier était tout à fait capable de collaborer avec les médias afin de les aider à s'adapter à l'écosystème numérique et à rendre leurs contenus plus rentables. Et si Google a été en mesure de signer avec les Français, il doit pouvoir aussi s'accorder avec les sites portugais.
"Notre position est que les contenus doivent être payés… nous avons montré que notre priorité est d'être payés lorsque Google News reprend nos actualités", a commenté Albérico Fernandes, à l'issue de la première rencontre entre journalistes portugais et Google. D'autres rencontres auront lieu régulièrement dans les semaines à venir, afin de trouver un terrain d'entente.
De son côté, Google veut certainement éviter que les mesures prises en France et en Allemagne ne fassent tache d'huile dans le reste de l'Europe et au-delà. Une porte-parole de la firme de Mountain View a ainsi refusé de commenter cette première réunion, expliquant que le groupe ne souhaite faire aucune déclaration sur des rencontres privées.
Abonnez-vous à Numerama sur Google News pour ne manquer aucune info !