Dans un commentaire diffusé en fin de semaine dernière, Google a rappelé que le traçage des smartphones Android ne se fait uniquement qu’à la suite de l’accord donné par l’utilisateur lors de la configuration de l’appareil (opt-in). Le géant américain précise dans le même temps que les données de géolocalisation sont anonymisées.

Tout comme Apple avec l’iPhone, Google est pointé du doigt depuis quelques jours à travers les smartphones Android. Il est reproché à l’entreprise américaine de conserver les 200 derniers points d’accès WiFi détectés et les 50 dernières antennes GSM à portée du mobile. Depuis, nombreuses ont été les réactions d’utilisateurs inquiets pour leur vie privée et la confidentialité de leurs déplacements.

Face à une polémique qui pourrait prendre des proportions insoupçonnées, Google se souvient très bien du tsunami médiatique qui a frappé Street View, l’entreprise de Mountain View a envoyé un communiqué à Moblized, l’un des blogs d’All Things Digital. Dans celui-ci, la firme de Mountain View explique que « tous les paramètres de partage de géolocalisation sur Android ont été activés (opt-in) par l’utilisateur« .

« Chaque donnée de géolocalisation renvoyée aux serveurs de Google est anonymisée et n’est pas liée ou ne peut être rattachée à un utilisateur en particulier » a poursuivi Google. L’entreprise explique que ces échanges visent à améliorer l’expérience utilisateur depuis un mobile sous Android. Ce qui est fort juste. Il est impossible de fournir un service de géolocalisation de qualité sans un minimum de traces. Cela vaut également pour Apple.

De plus en plus d’applications mobiles proposent des services géolocalisés. C’est le cas de réseaux sociaux comme Facebook, Flickr ou Twitter, mais également pour des applications spécifiques comme Google Earth, Allociné, Google Latitude ou encore Cardiaque. Cette dernière détecte et liste sur une carte les défibrillateurs à proximité. Certaines de ces applications sont inutiles sans le positionnement spatial du mobile.

Dans un cas comme dans l’autre, cette collecte n’est pas nécessairement illicite. Interrogé par Le Figaro, l’un des responsables de la CNIL a expliqué que ces enregistrements peuvent se justifier et être parfaitement légaux s’ils se déroulent dans le respect de la vie privée de l’utilisateur. Pour cela, il ne faut manifestement pas pouvoir relier un utilisateur à un parcours. Dans le cas contraire, il faut que ces données ne sortent pas du mobile.

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