La bataille médiatico-politique continue entre l’eurodéputé socialiste Guy Bono, auteur du désormais célèbre amendement 138 anti-riposte graduée, et l’exécutif français et européen. Déjà énervé de voir la commissaire européen Viviane Reding affirmer qu’elle demanderait le retrait de l’amendement plébiscité par 573 députés européens (elle a depuis fait demi-tour), Guy Bono s’en est pris lundi matin au président Nicolas Sarkozy, qui a formulé une demande similaire auprès de Jose-Manuel Barroso, le président de la Commission européenne.

« Consterné« , le parlementaire a rappelé à Nicolas Sarkozy que « la Présidence française de l’Union européenne est censée représenter et promouvoir les intérêts communs de l’ensemble des citoyens européens« . « Au lieu de cela, en demandant à la Commission européenne de retirer l’amendement 138 d’un coup de baguette magique, Sarkozy va une nouvelle fois à l’encontre de la démocratie« , constate Guy Bono, pour qui « piétiner à ce point la représentation populaire pour faire passer en force une loi liberticide n’est pas digne de la Présidence du pays des droits de l’Homme« .

Renouvelant sa menace de déposer à nouveau l’amendement en seconde lecture s’il était retiré, Guy Bono a haussé le ton en affirmant que « la Commission européenne n’est pas le petit chien de Sarkozy« .

« Si Sarkozy a ses habitudes de monarque en France, l’Europe n’est pas son royaume !« , condamne le parlementaire européen, qui demande lui aussi (à l’instar de la Quadrature du net) à ce que les citoyens de toute l’Europe écrivent au Président de la Commission européenne pour qu’il ne cède pas aux injonctions de Nicolas Sarkozy.

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