Facebook a besoin d’argent. Du coup, ce sont entre 5 et 10 % de ses actions qui sont mis en jeu. Au rang des principaux intéressés nous avons Microsoft, qui, rappelons-le, vient d’entamer une nouvelle politique de rachat de sites, et Google. La plateforme sociale chercherait à atteindre une pré-évaluation monétaire de 10 à 15 milliards de dollars. Cela voudrait donc dire que si les deux firmes veulent obtenir une part dans Facebook, la platefome espère leur faire cracher jusqu’à 1,5 milliard de dollars pour 10 % des actions, 750 millions pour 5 %.

Déjà Microsoft se montrait prêt à aligner 300 à 500 millions pour ces fameux 5 % ; mais Google, qui n’a quant à lui préféré n’avancer aucun chiffre, se montre tout aussi déterminé et la bataille risque d’être rude car les enjeux sont de taille. Facebook promettrait déjà des centaines de millions de dollars en revenus publicitaires potentiels. Les spéculations autour de cet investissement estiment que si Microsoft emporte la bataille, cela pourra lui permettre d’étendre la portée de son accord publicitaire avec le portail ; à l’inverse, le principal intérêt de Google serait donc de gagner ces parts pour empêcher tout deal de Microsoft avec Facebook. Une chose est sûre, si les deux géants s’affrontent, les dollars vont couler à flot dans la plateforme communautaire.


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