Après un interminable feuilleton, les conditions d’exploitation du MPEG-4 viennent enfin d’être arrêtées par le consortium MPEG-LA. Cette technologie est déjà connue du grand public par son adaptation dans les formats divX ou xVid.

La licence arrêtée lundi reprend dans des termes juridiques les grandes lignes de l’accord trouvé en juin dernier après qu’Apple, mécontent des premiers accords, ait différé la sortie de son QuickTime 6. Une licence coûtera donc au maximum 1 million de dollars, mais restera gratuite pour les utilisateurs qui se servent de la technologie dans moins de 50.000 produits.

Le MPEG (Moving Pictures Experts Group, du nom du groupe qui le développe)existe déjà depuis 1988, et fut décliné sous deux technologies successives :
– MPEG-1 pour les Vidéo CD et le MP3
– MPEG-2 pour les DVD et télévisions numériques

La dernière avancée, MPEG-4 (dénommée ainsi pour ne pas interférer avec le MP3), est à la base de nombreux brevets détenus par des groupes importants comme Microsoft, Canon, France Telecom, Fujitsu, GE Technology Development, General Instrument, Hitachi, Matsushita, Mitsubishi, Samsung, Sanyo, Toshiba, et surtout Sony qui en détient plusieurs.

Cet accord devrait permettre une plus large exploitation de la technologie MPEG-4 par les industriels.

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