Sony BMG traverse une mauvaise passe. Autant pour le jeu vidéo, que Nintendo vient de détrôner au Japon, que pour la musique, où le groupe essuie la chute dramatique des ventes de CDs sans que sa solution numérique ne soit efficace.

Dès lors pour ne pas sombrer, reste le choix de se diversifier. C’est ce que laisse entendre le dernier interview accordé au magazine Der Spiegel d’Edgar Berger, à la tête de la division allemande de Sony BMG. Berger y évoque les projets de collaboration avec Microsoft pour le développement de Comedy.de, ou encore l’opportunité de joindre ses forces au groupe de production télévisuel allemand Brainpool.

Mais les autres majors ne sont pas en restes. Warner monte sa maison de production interne Den of Thieves et Universal vient de racheter le plus gros label indépendant anglais – et plus grand groupe de management et propriétaire de droits indépendant au monde – Sanctuary Records.

Bref, pendant que Sony cherche une voie de secours, Universal continue de rafler la mise. Mais finalement, quelle meilleure stratégie ? Se concentrer dans un secteur à « risque » pour être le numéro 1, ou se diversifier au risque de n’être finalement plus que moyen sur tous les domaines ? Les majors dévoilent leurs cartes.


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