Microsoft ne proposera pas gratuitement Windows 10 aux entreprises souhaitant mettre à niveau leur parc informatique. Ces dernières devront acheter une licence, contrairement au grand public, qui pourra obtenir l'O.S. gratuitement à conditions de respecter certains pré-requis.

Les entreprises sont prévenues : si elles veulent migrer vers Windows 10, elles devront mettre la main à la poche. C'est ce qu'a voulu rappeler Microsoft dans un billet de blog publié ce vendredi, afin de mettre les choses bien au clair. La mise à jour gratuite ne concernera en définitive que les particuliers, sous conditions (avoir une version légale de Windows 7 ou 8.1 installée sur le PC).

Cette mise au point survient quelques semaines après la tenue d'une conférence au cours de laquelle de nombreuses informations ont été livrées par le groupe américain. Il a ainsi été précisé que la mise à jour ne coûtera rien au grand public s'il possède déjà une copie licite de Windows 7/ 8 / 8.1 ou Windows Phone 8. Elle sera aussi fournie gratuitement pour les terminaux de moins de 9 pouces.

À cette occasion, Microsoft annonce deux nouveaux types de support pour les entreprises. Le premier, intitulé "Current branch for Business", inclura les mises à jour de sécurité et les nouvelles fonctionnalités qui seront proposées au cours de la carrière de Windows 10. Celles-ci seront fournies lorsqu'elles auront proposées au grand public, afin de se ménager du temps si jamais elles posent des difficultés.

Le second, baptisé Long Term Servicing, est plus restrictif. Les correctifs seront clairement privilégiés, afin d'assurer une compatibilité et une stabilité maximales du système d'exploitation avec les autres logiciels qui sont utilisés dans la sphère professionnelle. En revanche, les mises à jour incluant des nouvelles fonctionnalités ne seront pas au programme.

"Les systèmes équipant les salles d'opération dans les hôpitaux, les tours de contrôle, les places d'échange financières, les usines d'assemblage, pour ne citer que quelques exemples, peuvent avoir des politiques très strictes en matière de changement, pour des périodes de temps prolongées", dans des secteurs où la moindre erreur pourrait avoir des conséquences très néfastes, justifie l'entreprise.


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