À la fin du mois, la Xbox One et la PlayStation 4 débarqueront en Europe. À cette occasion, Numerama publie cette semaine une série d’articles abordant plusieurs thématiques. L’idée ? Comparer les deux consoles de salon, en notant leurs points communs et leurs différences.

Dans une semaine, la Xbox One sera lancée en Europe. Sept jours plus tard, la PlayStation 4 débarquera à son tour sur le Vieux Continent. La guerre des consoles pourra alors reprendre de plus belle. Dans cet affrontement, c’est surtout le face-à-face entre Sony et Microsoft qui est attendu. Nintendo est relativement hors-jeu, le constructeur peinant à convaincre les joueurs avec sa Wii U.

Tout au long de la semaine, Numerama a souhaité comparer la PlayStation 4 et la Xbox One à travers diverses thématiques. Nous avons ainsi abordé l’espace de stockage local et en ligne, les jeux vidéo accompagnant la sortie de chaque machine, les options pour jouer à plusieurs (en ligne ou non) et les accessoires proposés avec la console ou disponibles en option.

Certains d’entre vous ont peut-être remarqué que nous n’avons pas parlé de l’architecture matérielle, des graphismes ou des performances. C’est vrai. Nous voulions garder ce sujet pour la fin, car celui-ci est probablement le plus discuté par les joueurs. Il est en outre très sensible : derrière se cache un enjeu marketing et aucun des deux fabricants ne veut céder sur ce terrain.

Les caractéristiques de la PlayStation 4

La PS4 embarque un processeur à 8 cœurs conçu par AMD (en fait deux modules quadricœurs Jaguar) cadencé à 1,6 GHz. Le processeur graphique, également produit par AMD (Radeon), est composé de 18 unités de calcul qui génèrent ensemble 1,84 téraflops de puissance de traitement. La PS4 compte aussi un processeur single-chip spécifique pour gérer les activités d’arrière-plan.

La PlayStation 4 fait appel à 8 Go DDR5 de mémoire vive. Celle-ci permet en théorie de faire circuler jusqu’à 176 Go de données par seconde. La console est capable de traiter nativement les graphismes d’un jeu en haute définition (1080p). En réalité, elle peut traiter des graphismes à des résolutions plus élevées encore (4K), mais cela ne concerne pas les jeux mais d’autres médias (les photos par exemple).

La PS4 dispose d’un disque dur de 500 Go (5400 rpm SATA II), qui pourra être remplacé par l’usager. La machine compte aussi un lecteur optique lisant les Blu-rays (6x CAV) et les DVD (8x CAV), deux ports USB 3.0 et une prise HDMI. Elle supporte le WiFi (802.11 b/g/n), le Bluetooth (2.1 EDR) et l’Ethernet (10BASE-T, 100BASE-TX, 1000BASE-T).

Les caractéristiques de la Xbox One

La Xbox One s’appuie sur un processeur à huit cœurs conçu par AMD (là aussi deux modules quadricœurs Jaguar) et cadencé à 1,75 GHz. Le processeur graphique est basé sur l’architecture Radeon HD 7000 Series. Il est composé de 12 unités de calcul qui génèrent ensemble 1,23 teraflops de puissance de traitement. Sa fréquence d’horloge est de 853 MHz, suite à l’intervention de Microsoft.

Du côté de la mémoire vive, la console s’appuie sur 8 Go en DDR3, permettant de faire circuler 68,3 GB de données par seconde. Mais la Xbox One fait appel à 32 Mo d’eSRAM (embedded static RAM), ajoutant un débit interne supplémentaire de 139 GB par seconde. En fait, celle-ci pourrait atteindre en théorie des seuils plus importants (192 GB par seconde).

Selon Microsoft, la Xbox One peut afficher des vidéos en 4K. Les jeux pourraient même en bénéficier à terme. La Xbox One compte un disque dur de 500 Go, qui ne peut pas être remplacé. Il est toutefois possible d’utiliser un disque dur externe. Un lecteur Blu-ray / DVD est aussi de la partie. La console supporte aussi le WiFi (802.11b/g/n), le Bluetooth (2.1), le WiFi Direct, l’USB 3.0, le HDMI et l’Ethernet (1000BASE-T).

Un vainqueur ?

Maintenant que ce rappel technique a été fait, voici les inévitables questions qui alimentent sans fin les conversations entre joueurs : quelle console est la plus puissante ? Y en a-t-il vraiment une qui surclasse l’autre ? Et, finalement cela a-t-il de l’importance ? Sur le papier, les consoles partagent des caractéristiques assez similaires même si le diable se cache – comme toujours – dans les détails.

Les quelques différences qui peuvent être constatées par la presse spécialisée sont-elles vraiment significatives ? Au regard des tests qui ont été conduits tout au long de l’année, les écarts de puissance et de performance ne sont pas flagrants. S’ils existent, ces derniers ne sont manifestement pas assez marqués pour déterminer avec certitude un gagnant incontestable.

Comme le dit Ars Technica, si « Microsoft a plus de MHz, Sony a plus de hardware« . Autrement dit, si une console paraît à son désavantage sur un point, elle se rattrape ailleurs. Finalement, ce n’est peut-être pas sur ce seul critère que chaque joueur devra trancher. Si le matériel compte, d’autres considérations sont à prendre en compte, comme les jeux ou les fonctionnalités.


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