Universal n’est pas une exception dans son succès commercial face au piratage. EMI Group, troisième maison de disques mondiale devant Warner et derrière Sony-BMG, prévoit une augmentation de 12% de son bénéfice brut et une augmentation de 150% de son chiffre d’affaires lié au numérique.

Le britannique EMI Group, qui domine environ 15% du marché mondial de la musique, a annoncé ses prévisions pour les résultats annuels définitifs qu’il annoncera le 23 mai. Tout comme la française Universal, la maison de disques EMI Music est elle aussi entrée dans la transition technologique vers le numérique. Les téléchargements (sonneries et ventes en ligne) ont représenté 5,5% du chiffre d’affaires de l’année financière achevée le 31 mars. A taux de change constant, les revenus issus des téléchargements ont augmenté de 150%.

Les revenus numériques d’édition (sonneries polyphoniques, paroles,…) enregistrés par la filiale EMI Music Publishing ont également fortement augmenté et représentent 4,5% de son chiffre d’affaires.

Au total, les revenus numériques devraient doubler pour atteindre 110 millions de livres, soit environ 160 millions d’euros. Les bénéfices net du groupe devraient avoir augmenté de 4% par rapport à l’an dernier.

Les principaux moteurs artistiques de cette croissance ont été les groupes Coldplay, Gorillaz, Robbie Williams et les Rolling Stones. En France, c’est Raphaël qui a permis à EMI de se distinguer.

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