Google a reçu sa première grosse commande de véhicules conduits par ordinateur. La start-up Uber, dans laquelle Google a investi, a en effet commandé une flotte de 2 500 voitures autopilotées, qui pourront aller chercher et déposer les voyageurs à l'endroit souhaité.

Mise à jour : Comme nous l'ont signalé plusieurs lecteurs, l'article de Techcrunch rapportant la commande des véhicules autonomes n'était qu'une fiction. Numerama a très (trop) naïvement cru qu'il s'agissait d'une véritable information. Toutes nos excuses à nos lecteurs.

Les taxis parisiens devront-ils bientôt faire grève et bloquer les autoroutes pour protester contre l'invasion des robots ? Aux Etats-Unis, Google vient de montrer tout son intérêt pour une nouvelle génération de services de transport personnel, en investissant près de 258 millions de dollars à travers son fonds Google Ventures dans la société Uber, laquelle a ensuite signé la commande historique de 2 500 véhicules autonomes à Google.

Créé en 2009, Uber permet à ses clients de trouver près d'eux une "voiture de luxe avec chauffeur" et de réserver sa location en utilisant une application mobile. Régulièrement accusé de créer une concurrence illicite aux taxis, le service s'est d'abord déployé dans la baie de San Francisco avant de gagner des villes internationales comme Londres, Paris, Berlin, Rome, ou Singapour. Avec les voitures autonomes de Google, Uber va désormais bénéficier d'une flotte de véhicules qui ne nécessitera plus aucun chauffeur, ce qui permettra à l'entreprise d'économiser les commissions qu'il verse à son réseau de chauffeurs.

Dans un premier temps, les 2 500 voitures autonomes — dont les premières pourraient être sur la route d'ici la fin de l'année — ne représenteront qu'une goutte d'eau parmi les quelques 50 000 véhicules mis à disposition de ses clients par Uber. Elles ne pourront être déployées que dans les quelques états des Etats-Unis qui ont accepté d'accorder une autorisation de circulation aux voitures sans pilote (Californie, New York, Illinois, Washington…), malgré les problèmes de sécurité que posent encore ces voitures autopilotées. Mais c'est certainement l'avenir que dessine ce partenariat, au point que l'on puisse imaginer que la propriété personnelle d'une voiture devienne un jour superflue. Il suffira de souscrire à un réseau de location de voitures robots, et de réserver une voiture autonome lorsque l'on a besoin de se rendre quelque part. Les algorithmes se chargeront de maximiser l'utilité de chaque véhicule pour en optimiser le nombre et les trajets.

Outre qu'elles sont conduites par ordinateur, les voitures GX3200 de Google achetées par Uber présentent également la particularité d'être 100 % électriques. Légères, elles peuvent rouler jusqu'à 1200 km avant de devoir se rendre dans une station de recharge Google PowerUP, où elles peuvent aussi se garer si elles n'ont pas de trajet à effectuer.


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