L’Electronic Frontier Foundation (EFF) gagne une première bataille contre les systèmes anti-copie. SunnComm, qui était visé parallèlement à une action plus connue contre le rootkit XCP de Sony BMG, a accepté de revoir certaines de ses pratiques et de soumettre ses protections à un examen public.

Si l’EFF ne peut convaincre les maisons de disques de cesser d’empêcher les consommateurs de faire ce qu’ils veulent des œuvres qu’ils achètent, ils sont néanmoins parvenus à garantir davantage de transparence sur certaines pratiques anti-copie. SunComm, l’un des fournisseurs des technologies anti-copie employées par Sony BMG et par certains labels indépendants, fait ainsi preuve de bonne volonté. Répondant à une lettre ouverte par l’EFF, SunComm s’est engagé sur plusieurs points et notamment sur la transparence de ses protections.

Toutes les prochaines versions de MediaMax, le logiciel de protection de SunComm, afficheront ainsi un contrat d’utilisation avant de s’installer sur l’ordinateur du client. Si celui-ci refuse les termes du contrat, la protection anti-copie ne s’installera pas. Un outil de désinstallation sera par ailleurs systématiquement fourni par SunComm. En sus, la société va soumettre toutes les versions futures de MediaMax à l’expertise d’un laboratoire indépendant de sécurité, qui établiera un rapport et le soumettra publiquement à examen.

L’EFF se félicite bien sûr de cette réponse positive de SunComm. « Même si nous sommes toujours en désaccord avec SunComm sur la raison de la présence en générale d’une protection anti-copie sur les CD, nous sommes contents qu’il ait réalisé des démarches importantes pour informer les consommateurs des vulnérabilités de sécurité et pour aider à résoudre les problèmes de sécurité et de respect de la vie privée soulevés par le logiciel MediaMax« , se félicite l’organisation.


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