Après les bons résultats d’Universal et d’EMI, Warner montre également de très bons signes de reprise dirigés principalement par la croissances des revenus de la musique numérique.

Warner, qui encaisse le coup d’une offre publique d’achat ratée, se refait doucement une santé. Les derniers résultats publiés par le groupe n’ont certes pas le flamboyant de ceux d’EMI, mais Warner parvient tout de même au troisième trimestre 2005 à réduire son déficit de plus de 100 millions de dollars. Il n’est plus « que » de 30 millions, contre 137 l’an dernier. Le chiffre d’affaires a lui augmenté de 13%, pour atteindre 905 millions de dollars.

Sur ces 905 millions de dollars, 5,8% sont à mettre au crédit de la musique numérique (téléchargements et sonneries), ce qui rejoint les proportions observées en cette fin d’année chez les trois autres majors.

« Nous sommes en train de prendre une approche unique, en transformant Warner Music Group d’une entreprise traditionelle de disques et de chansons en une entreprise de contenus basés sur la musique« , explique le président du groupe, Edgar Bronfman Jr. En août, Bronfman avait tenu un discours réformateur d’une grande éloquence, déclarant que Warner était prêt à changer de modèle économique pour s’adapter, notamment, aux réalités du piratage…

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