Amazon peut se féliciter d’avoir su passer d’un statut d’e-commerçant à celui de fabricant à succès. Ses liseuses Kindle et sa tablette Kindle Fire se vendent bien, lui permettant de distribuer beaucoup de contenus multimédias. C’est d’ailleurs sa principale source de revenus sur ces appareils. Mais il lui faudra faire oublier les nombreux verrous qui les équipent pour transformer l’essai à l’international.

Cela fait plusieurs années maintenant qu’Amazon est passé du statut d’e-commerçant à celui de fabricant. Il commercialise désormais des terminaux sous sa propre marque et le succès de sa liseuse numérique Kindle montre que la firme a su s’imposer comme la référence en la matière, malgré les nombreuses limitations de sa machine.

Sa tablette, le Kindle Fire, rencontre également un beau succès même si elle n’est vendue qu’aux Etats-Unis. En effet, le cabinet d’analyse Stifel Nicolaus estime que 6 millions d’exemplaires de l’appareil ont été vendus depuis son lancement à la fin du mois de septembre 2011. De son côté, Amazon n’a pas commenté ces chiffres, comme à son habitude.

Plus que ces ventes, ce sont les achats de contenus sur la tablette qui rapporteraient le plus à Amazon, d’après le même cabinet. Les prévisions de chiffre d’affaires pour le géant américain en 2012 sont donc excellentes, avec des chiffres s’élevant jusqu’à 67,2 milliards de dollars.

Amazon doit maintenant transformer l’essai à l’international, alors que la concurrence des tablettes low cost s’organise. Il faudra pour cela que la firme essaie de faire oublier les défauts du Kindle Fire par rapport aux autres tablettes Android, et notamment ses nombreux verrous. Le Kindle Fire ne permet pas, par exemple, d’utiliser l’Android Market et impose de passer par la boutique applicative d’Amazon pour télécharger de nouveaux logiciels alors qu’il se base sur une version modifiée du système d’exploitation de Google.


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