Lequel de vos voisins pirate votre accès à Internet ? Pour le savoir, peut-être aurez-vous un jour recours au même type d’outil que celui utilisé par la police californienne pour identifier les pédocriminels avant leur arrestation.

On ne le sait que trop bien avec l’Hadopi – qui condamne le titulaire d’une adresse IP plutôt que le véritable auteur d’un piratage, le fait de disposer d’une adresse IP ne suffit pas aux policiers pour savoir qui se cache derrière une infraction. Plusieurs ordinateurs peuvent disposer de la même adresse, et les choses sont plus compliquées encore avec le Wifi qui peut être utilisé librement s’il n’est pas protégé, ou qui peut être piraté dans les autres cas.

En Californie, une équipe de police utilise désormais un petit appareil pour maximiser ses chances d’arrêter le bon suspect lorsqu’elle réalise une perquisition dans les affaires de pédocriminalité.

L’AirCheck Wi-Fi Tester de Fluke Networks liste les réseaux Wifi disponibles autour du point d’origine de l’adresse IP utilisée, identifie leurs caractéristiques techniques (force du signal, bande passante, nombre d’appareils connectés…), et dispose d’une antenne qui peut être pointée dans différentes directions pour savoir où se situent physiquement les appareils qui utilisent l’un des réseaux identifiés. Plus la police se rapproche, plus le signal est fort.

Selon Gizmodo, les autorités s’en serviraient aussi pour détecter lorsqu’un téléchargement de contenu pédopornographique commence, en surveillant l’utilisation de la bande passante sur le réseau Wifi surveillé. Ce qui pourrait permettre de faciliter les flagrant délits.


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