Le collectif de hackers LulzSec ne se laisse pas abattre. Si le porte-parole présumé du mouvement a été arrêté puis libéré sous caution, cela n’affecte en rien les activités du groupe de hackers ou d’Anonymous. Preuve en est, une nouvelle fuite de documents confidentiels, cette fois sur The Pirate Bay, a eu lieu vendredi dernier.

Pas question de montrer le moindre signe de faiblesse. Alors que la police britannique s’efforce d’affaiblir les activités de LulzSec, un groupe de hackers proche de la communauté Anonymous, le collectif d’informaticiens veut démontrer qu’il a encore les moyens d’agir. Et cela, même si le porte-parole présumé du mouvement, Jake Davis, a été arrêté la semaine dernière pour ensuite être libéré sous caution lundi dernier.

Preuve en est, un nouveau fichier BitTorrent est apparu vendredi dernier sur The Pirate Bay. Pesant plus de 390 Mo, celui-ci contient, selon le descriptif, une importante compilation de données issues de ManTech International Corporation, une entreprise spécialisée dans la sécurité informatique. Au regard de ses clients, ManTech est manifestement un contractant important de l’armée américaine et de l’administration.

  • Agence du renseignement pour la défense (DIA)
  • Agence du renseignement géospatiel (NGIA)
  • National Reconnaissance Office (NRO)
  • Agence de la sécurité nationale (NSA)
  • Département de la Sécurité intérieure
  • Armée américaine (Navy, armée de terre, Air Force, Marines)
  • Missile Defense Agency et DARPA
  • Département de la justice
  • Département d’Etat
  • Agence de protection de l’environnement
  • NASA, OTAN, gouvernements locaux ou étrangers

Les informations ont été publiées AntiSecurity (AntiSec), un utilisateur vérifié sur The Pirate Bay. AntiSec est le nom de l’opération commune lancée il y a quelques semaines par LulzSec et Anonymous contre la corruption et la censure. L’objectif d’AntiSec est d’encourager toutes les initiatives visant à cibler les sites gouvernementaux par le biais d’attaques informatiques ou cherchant à diffuser des documents confidentiels.

LulzSec cherche donc à prouver que la police britannique est loin d’avoir porté un rude coup à son organisation, malgré l’arrestation d’un membre visiblement important du mouvement. Celui-ci est en tout cas nettement moins audible, dans la mesure où le compte Twitter du collectif est muet depuis le 27 juillet et dernier et que le site officiel du mouvement servant à dévoiler leurs derniers faits d’armes est inaccessible.

Le porte-parole présumé du mouvement, libéré sous caution, doit se plier désormais à certaines obligations. Il doit respecter un couvre-feu de 22h à 7h du matin et devra porter un bracelet électronique. Il n’a également plus le droit de se connecter à Internet, que ce soit depuis un ordinateur ou depuis n’importe quel autre appareil (smartphone, tablette…).

Une nouvelle audience est prévue à la fin du mois.

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