Depuis mardi, le réseau social libre et décentralisé Diaspora a commencé à envoyer les premières invitations pour participer à la version alpha privée du projet. Le site va progressivement tester ses performances et ses fonctionnalités avec un nombre de participants de plus en plus important.

Les choses progressent pour Diaspora, le réseau social libre et décentralisé. Mardi, les responsables du projet ont annoncé le début d’une nouvelle phase dans le développement du site communautaire. Les invitations pour la version alpha privée commencent à être envoyées, en priorité pour les donateurs qui ont soutenu financièrement le projet. D’autres invitations seront proposées aux internautes qui auront renseigné leur adresse mail.

« Chaque semaine, nous inviterons de nouvelles personnes » expliquent les responsables du projet, qui ajoutent que ces petits pas permettront « d’identifier rapidement les problèmes de performance » avec une montée en charge progressive du nombre d’utilisateurs. À terme, le site communautaire migrera sans doute vers un nouveau nom de domaine, peut-être en achetant diaspora.com qui dirige pour l’instant vers un site parking.

Évoqués en septembre dernier lors de la publication du code source du projet, les Aspects « sont des listes personnelles » qui permettent à un utilisateur « de réunir ses contacts en fonction du rôle qu’ils jouent » dans la vie d’un individu. Dit autrement, il s’agit de groupes thématiques visant à rassembler ses relations en fonction du lien entretenu : famille, collègues, anciens camarades, relations lointaines…

« Vous êtes le propriétaire de vos images, et vous ne devriez pas être obligé de renoncer à cela juste pour les partager. Vous conservez la propriété de tout ce que vous partagez sur Diaspora, ce qui vous donne le contrôle total de la manière dont cela est distribué » explique le site, sur sa page d’accueil. Le réseau social a donc publié un guide permettant aux utilisateurs d’installer et d’entretenir son propre serveur Diaspora.

En attendant une ouverture publique du site, les invités vont pouvoir éprouver plus largement les capacités du réseau social. Et dénicher les bugs et les failles de sécurité. Fin septembre, plusieurs développeurs s’étaient inquiétés du nombre important de malfaçons dans le code source de Diaspora. Une inquiétude légitime, mais peut-être prématuré. À l’époque, le site n’était pas lancé et n’avait pas encore le stade de la version alpha.


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