La France, avec dix-neuf autres pays tout autour du monde, bénéficie désormais d’un indicateur de propagation du virus de la grippe. Google estime qu’il est possible de se baser sur les requêtes des internautes pour avoir un aperçu du développement de la maladie.

Si Facebook s’intéresse depuis peu à notre bonheur et à notre état d’esprit, Google a décidé pour sa part de faire de la veille sanitaire en scrutant en temps réel la propagation et le développement de la grippe dans différents pays européens, dont la France. Ainsi, l’internaute peut découvrir sur Google Flu Trends une carte interactive où il pourra analyser un graphique comparatif avec les précédentes années, effectuer une recherche en fonction de sa région d’origine ou avoir une vue d’ensemble de la situation dans l’Hexagone.

Concrètement, Google utilise la même méthode que Facebook, en analysant les termes recherchés sur son moteur de recherche. Pour l’entreprise américaine, il y a un rapport non-négligeable « entre le nombre d’internautes qui recherchent des termes liés à la grippe et le nombre de personnes présentant des symptômes« . Et si officiellement l’outil est conçu pour observer la grippe saisonnière, nul doute que beaucoup d’internautes chercheront avant tout un quelconque suivi du virus H1N1.

Bien évidemment, toutes les requêtes sur ces sujets n’impliquent pas nécessairement que l’internaute présente un quelconque symptôme grippal. Pour remédier à ce problème, le Réseau Sentinelles se charge d’affiner les résultats proposés sur Google Flu Trends. En effet, « deux études récentes ont montré que le nombre de recherches concernant la grippe sur les moteurs de recherche Google et Yahoo était fortement lié à la présence de l’épidémie » note le site web.

Pour l’heure, une vingtaine de pays sont concernés par ce programme, principalement en Amérique du Nord, en Europe et en Asie. Et si l’on en croit les dernières informations disponibles sur Google Flu Trends, c’est actuellement la partie du nord du pays la plus touchée par le virus de la grippe.


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