Au mois de décembre, l’Association Américaine de l’Industrie Phonographique (RIAA) avait fait savoir qu’elle arrêtait de porter plainte contre les P2Pistes, et qu’elle se préparait à mettre en place la riposte graduée aux Etats-Unis. En réalité, l’histoire semble toutefois bien différente.

A la vue des récentes annonces de plans de licenciements dans les services anti-piratage de la RIAA, on a compris qu’en réalité, si les plaintes s’étaient interrompues, c’est que les majors ont fermé le robinet à subventions qui permettait au lobby de payer des armées d’avocats. Il est apparu par ailleurs très rapidement que les FAI américains étaient loins de partager l’empressement de la RIAA à suspendre l’accès à internet de leurs clients sur simple dénonciation. Si les maisons de disques veulent mettre en place la riposte graduée, c’est qu’il s’agit d’une méthode expéditive beaucoup moins coûteuse que le recours traditionnel à la justice.

Or, face au refus des FAI de collaborer comme elle l’avait souhaité, la RIAA dépose à nouveau des plaintes, contrairement à ce qu’elle avait annoncée. Mais cette fois, au compte-gouttes. Donc avec encore moins de chances d’efficacité qu’auparavant.

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