Qu’est-ce qu’un kill switch ?
Bouton d’arrêt d’urgence en français, le kill switch est l’une des fonctionnalités proposées par les bons VPN pour ajouter une protection de l’internaute qui souhaite naviguer protégé. Si vous êtes en ligne et que le VPN se déconnecte, que ce soit pour des raisons de surcharge des réseaux ou d’éloignement du serveur choisi, le kill switch vous coupe tout accès à internet.
Ceci évite que votre adresse IP ne devienne visible même pendant un court laps de temps. C’est la dernière ligne de défense du VPN. Il assure que votre emplacement sur les applications ou les programmes équipés d’outils de géolocalisation soit masqué, il rend votre activité en ligne totalement invisible. Il met aussi la dernière pièce à la protection de votre anonymat, en particulier si vous utilisez un réseau Wi-Fi public, en empêchant toute fuite de données non chiffrées.
Comment activer le kill switch ?
Il est souvent activé par défaut, mais pour être sûr de votre sécurité, il peut être utile de faire un tour dans les réglages de votre VPN. Une fois que vous y êtes, cherchez — selon la langue que vous utilisez — le bouton d’arrêt d’urgence, l’interrupteur d’urgence ou, donc, le kill switch. Vous pouvez alors l’activer. Pensez à le faire sur chacun de vos outils, desktop et mobile. Attention, si vous utilisez un VPN gratuit, il y a des chances que celui-ci ne propose pas la fonctionnalité.

Le kill switch est-il spécifique aux VPN ?
Non. Comme dit plus haut, techniquement, le kill switch n’est qu’un interrupteur. Il peut donc servir dans d’autres cas de figures que la seule connexion sécurisée à internet. Comme nous l’expliquions dans un autre article, le kill switch peut ainsi être utilisé pour mettre hors circuit les ordinateurs d’une entreprise (au hasard : Uber) en cas de besoin (dans ce cas de figure-ci, pour échapper aux contrôles de police).
C’est aussi en découvrant l’existence d’un kill switch et en l’activant que Marcus Hutchins, un Anglais de 22 ans à l’époque, a réussi à stopper la propagation du rançongiciel WannaCry, qui a infecté pas loin de 300 000 ordinateurs à travers le globe en 2017.
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