Dropbox met le cap sur la bourse et les aléas du marché. Le spécialiste américain de l’hébergement de fichiers a en effet déposé un dossier auprès de la SEC, l’autorité de réglementation des activités boursières aux États-Unis ( « Securities and Exchange Commission »).
Dans ses informations financières, reprises par Reuters, il est énoncé que la société a enregistré 1,1 milliard de dollars en revenus l’an passé, signant de fait une progression de 31 % par rapport à 2016 (845 millions de dollars). À l’inverse, ses pertes nettes ont reculé pendant cette même période, passant de 210 millions de dollars en 2016 à 112 millions en 2017.
La trajectoire du service de stockage est de toute évidence très favorable et cela dans un secteur qui est d’une part très concurrentiel — les plateformes d’hébergement de fichiers ne manquent pas — mais qui compte aussi des poids lourds de taille. Des géants comme Google, Amazon ou Microsoft sont en effet aussi sur ce créneau.
Dropbox a toutefois eu la chance de se lancer quelques mois voire quelques années avant certains de ses plus féroces rivaux. Par exemple, des solutions comme Mega, Google Drive, OneDrive de Microsoft ou Amazon Drive sont apparues après Dropbox, dont la première version remonte au mois de juin 2007.
D’après la société, il y a plus de 500 millions de personnes qui utilisent ses services — un nombre sans doute partiellement juste : sans doute ont-elles été 500 millions à ouvrir un compte (ou plusieurs comptes, d’ailleurs, en multipliant les adresses mails). Mais combien sont-elles à s’en servir chaque jour ou tout du moins chaque semaine pour héberger, synchroniser et partager des fichiers ?
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