L’opérateur américain Time Warner Cable, qui avait prévu de mettre en place des limites de consommation de volume sur ses abonnements d’accès à Internet, a finalement reculé devant la pression des usagers et le risque que les parlementaires se saisissent de la question et interdisent le bridage volumétrique. C’est en tout cas ce qu’ils essayent de faire croire après une série d’articles de presse particulièrement nuisibles pour l’image du FAI.

Time Warner n’a pas totalement abandonné ses intentions, mais a simplement décidé, officiellement, de ne pas l’implémenter dans l’immédiat, pour mieux répondre aux « attentes des consommateurs ». Si la pilule était trop grosse à avaler, le FAI essayera donc d’en donner une plus petite, ou alors de la dissimuler dans un morceau de pain pour qu’elle passe plus discrètement.

L’opérateur a ainsi annoncé qu’il décidait d’abandonner l’amélioration des infrastructures réseaux dans les villes qui auraient dû passer sous la nouvelle formule, comme pour faire croire aux consommateurs américains que l’augmentation prévue de la bande passante ne peut pas se faire sans un bridage du volume. Mais il aurait aussi décidé, ce qui risque de nuire plus encore à son image, de supprimer l’accès à Internet d’abonnés qui auraient consommé à ses yeux « trop » de bande passante dans la région d’Austin, au Texas.

Un client raconte ainsi qu’il s’est fait grondé par le service clients de Time Warner, parce qu’il avait consommé 44 giga-octets en une semaine. « C’est plus que ce que la plupart des gens consomment en une année« , lui a-t-on expliqué au téléphone pour justifier la coupure, sans plus de précisions.

Pourvu que ça n’arrive pas en France.

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