Deezer a annoncé avoir commencé à travailler avec BandPage pour mieux monétiser la plateforme et permettre aux artistes d’augmenter leurs revenus. Ce mouvement de la plateforme de streaming musical s’inscrit dans une volonté plus globale d’accompagner plus efficacement les artistes en proposant d’autres services et d’autres moyens de rémunération que les royalties.
Il diffuse ensuite ces informations de façon ciblée chez ses partenaires, en mettant par exemple les dates de tournée en avant sur la recherche Google, ou en envoyant des suggestions d’écoute basées sur leurs préférences aux utilisateurs de sites de streaming affiliés. BandPage se rémunère ensuite grâce à une commission de 10% sur tous les achats effectués via sa plateforme.
Diversifier les revenus
Pour prouver que son business model est profitable à ses clients et partenaires, BandPage cite l’exemple de son partenariat avec Rhapsody. Il montre que son analyse des datas et ses notifications push ciblées ont obtenu un taux de clic deux fois supérieur à la recherche via Google, et sont dix fois plus efficace qu’une publicité Facebook.
Ce coup de boost est essentiel dans une industrie qui ne perd pas de vitesse et peine toujours à rémunérer ses principaux acteurs. Selon une étude du Syndicat National de l’Edition Phonographique, il y aurait déjà eu plus de 7,5 milliards de streams écoutés en France en 2015. En moyenne, le streaming musical compte pour un quart des revenus de l’industrie musicale, presque à part égale avec le téléchargement.
Aujourd’hui, les artistes se financent principalement grâce aux droits d’auteur versés par les plateformes de streaming, l’industrie traditionnelle, et par les revenus de leurs concerts, tournées et ventes de produits dérivés. Selon les secteurs ils peuvent aussi toucher des droits de maisons de disques, se financer par le mécénat public et privé… ou enseigner.
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