Altice renonce pour le moment à acquérir Bouygues Télécom. La maison-mère de l'opérateur avait déjà rejeté une offre d'achat de plus de 10 milliards de dollars.

L'hypothèse d'un rachat de Bouygues Télécom par Altice semble bel et bien appartenir au passé. À l'occasion d'une conférence téléphonique sur les résultats du groupe luxembourgeois au cours du deuxième trimestre, le directeur général, Dexter Goei, a fait comprendre que l'acquisition de cet opérateur n'est plus d'actualité faute d'une ouverture suffisante pour s'y engouffrer.

À la mi-juin, il a été révélé que la holding – qui est en train d'absorber SFR, Virgin Mobile et Portugal Télécom – avait fait une offre de plus de 10 milliards d'euros à Bouygues pour croquer sa filiale dans les télécoms. Elle avait par ailleurs anticipé les réticences des autorités réglementaires en proposant de céder certains actifs de sa future acquisition à Iliad, la maison-mère de Free, qui avait accepté.

Bouygues n'a pas donné une suite favorable à cette proposition.

Pour justifier sa position, le groupe a pointé diverses faiblesses dans l'offre d'Altice, comme  le manque de garanties bancaires pour financer l'opération avec des prêts supplémentaires (alors que le groupe est déjà lourdement endetté) et l'éventualité d'un refus l'autorité de la concurrence (qui est hostile à la concentration dans les télécoms) ou du gendarme des télécoms.

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