C'était prévisible. Suite à la parution en début de semaine d'un article décrivant la manière dont la NSA et le GCHQ utilisent les applications mobiles pour obtenir des informations personnelles sur les utilisateurs, des représailles contre l'un des éditeurs, mentionné dans les documents confidentiels dérobés par Edward Snowden, ont eu lieu mercredi.
En l'occurrence, c'est Rovio, le créateur du jeu vidéo Angry Birds, qui a été visé. Le site web dédié a été défiguré par des assaillants non identifiés. Selon une porte-parole de la société, l'agression n'a pas causé de gros dégâts : le saccage de la page d'accueil a été contré dans les minutes qui ont suivi le piratage et aucune donnée personnelle n'a été compromise.
Pointé du doigt depuis la publication de l'article, Rovio a publié un communiqué dès le lendemain pour essayer de dissiper les craintes légitimes concernant une collaboration cachée avec les services de renseignement. L'éditeur a assuré n'entretenir aucune relation avec l'agence de sécurité nationale, ni avec aucune autre, et n'avoir jamais eu connaissance des pratiques de la NSA pour obtenir des données.
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