Un motard de 32 ans qui publiait sur YouTube ses excès de vitesse a été condamné à 6 mois de prison avec sursis. Pour l’arrêter, les gendarmes ont procédé à l’identification de l’adresse IP enregistrée par YouTube lors de la mise en ligne de la vidéo.

Les fous du volant y réfléchiront à deux fois avant de publier leurs « exploits » sur Internet. Dans le Nord-Pas-de-Calais, le tribunal de grande instance de Boulogne-sur-Mer a condamné un motard à une peine de six mois de prison avec sursis. Le condamné, âgé de 32 ans, avait publié des vidéos sur YouTube dans lesquelles il se filmait en moto. Un radar positionné sur l’A16 l’avait même flashé à 260 km/h en septembre dernier.

Dans le cadre de l’enquête destinée à arrêter le motard, la gendarmerie de Boulogne-sur-Mer a demandé à YouTube de fournir l’adresse IP du compte ayant mis en ligne cette vidéo. Avec cette donnée, les gendarmes ont ensuite pu demander son identification et procéder ensuite à son arrestation. La justice l’a condamné pour « mise en danger de la vie d’autrui« .

Cela fait maintenant plusieurs années que les plates-formes de vidéos sont utilisées par les chauffards pour se mettre en avant. En 2006, un Norvégien d’une vingtaine d’année avait écopé d’une amende d’environ 940 euros pour avoir roulé à 138 km/h au lieu des 100 autorisés. En Angleterre, deux ans plus tard, c’est un autre motard qui s’est retrouvé devant la justice. Il a été condamné à de la prison ferme.

Privé de sa moto et de sa webcam, le motard français a décidé de faire appel.


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