À compter du 31 décembre prochain, la Chine disposera d’une nouvelle législation concernant la musique en ligne. Chaque titre mis à disposition devra être autorisé préalablement par les autorités, et les musiques étrangères devront être systématiquement traduites pour vérifier si les paroles « restent dans les clous ».

À partir du 31 décembre prochain, chaque piste musicale étrangère ou locale publiée sur un site web chinois devra recevoir une approbation préalable avant d’être proposée aux internautes chinois. Par ailleurs, les fournisseurs de musique étrangère devront fournir la traduction des paroles de chaque morceau en mandarin.

Dans une déclaration envoyée à l’AFP, le ministre en charge du dossier a déclaré que ces règles étaient nécessaires « pour réguler la transmission des contenus culturels, garantir la sécurité de la culture de la nation et pour réguler l’éthique publique« . Selon lui, les contenus violant la morale publique ou diffusant de la pornographie ou de la violence « continuent d’apparaitre » en ligne, « endommageant sérieusement le développement sain du marché culturel chinois« .

Le ministre a ajouté que les règles sur la musique visent à « renforcer la protection des droits de la propriété intellectuelle et augmenter le marché des échanges légaux et de la production musicale« . Mais pour certains observateurs, ces nouvelles mesures sont surtout l’occasion pour la Chine d’étendre un peu plus son contrôle sur les différents contenus en ligne.

À l’heure actuelle, la Chine a plus de 338 millions d’internautes, plus qu’aucun autre pays dans le monde. Ce n’est pas la première fois que le gouvernement filtre et censure du contenu en ligne considéré comme « problématique ». Cela inclut évidemment tout le matériel pornographique ou violent, mais également des informations critiquant le gouvernement.

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