Les Jeux olympiques de 2024 seront peut-être l’occasion de voir les débuts commerciaux des taxis volants, en tout cas ceux d’Airbus. Le constructeur aéronautique européen a profité du Bourget pour présenter ses plans.

À défaut de pouvoir compter sur le CDG Express, l’ouverture de la liaison ferroviaire ayant été reportée à fin 2025, les touristes se rendant aux Jeux olympiques de 2024, à Paris, se déplaceront peut-être dans des taxis volants. C’est en tout cas dans cette direction que se dirige Airbus : le constructeur aéronautique aérien a annoncé le lancement d’études lors du salon du Bourget.

Ces études ne porteront pas spécifiquement sur la conception de ces aéronefs, mais plutôt sur la façon de les inclure en ville. Airbus travaille en effet déjà sur des engins à décollage et atterrissage vertical (VTOL) : Vahana et CityAirbus. Vahana, en particulier, est un projet qui est connu depuis 2016. Son premier vol est survenu début 2018 — il ne s’agissait alors que d’un simple décollage et atterrissage.

En l’état actuel du projet, Vahana est un appareil composé de huit hélices qui file jusqu’à 220 km/h (190 km/h en vitesse de croisière). Il a une portée de 50 km, mais ne peut accueillir qu’une seule personne. CityAirbus, lui, peut faire monter quatre passagers. Sa vitesse est de 120 km/h et son autonomie est de 15 minutes. Les deux engins fonctionnent à l’électricité et n’émettent pas de dioxyde de carbone.

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Vue d’artiste d’un CityAirbus. // Source : Airbus

Intégration dans le transport urbain

Car si Airbus s’occupe de toute la partie ingénierie, la connaissance du transport urbain en Île-de-France n’est pas nécessairement son domaine de prédilection. Aussi l’entreprise a-t-elle fait appel à des partenaires qui connaissent bien le sujet : Aéroports de Paris, la RATP, la région Île-de-France et la Direction générale de l’Aviation civile, qui dépend du ministère de l’Écologie.

Aéroports de Paris aura par exemple pour rôle de mettre à disposition un vertiport de test parmi les aérodromes dont il a la charge dans la région. Une fois l’installation construite, rapporte La Tribune, des essais de circulation aérienne auront lieu entre ce vertiport et l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle. Les véhicules emprunteront les couloirs aériens réservés aux hélicoptères.

Si les tests sont concluants, plusieurs lignes aériennes pourraient être envisagées dans toute la région : si rien n’est arrêté à l’heure actuelle, il est facile d’imaginer des liaisons entre les différents aérodromes, ou bien jusqu’à certaines zones stratégiques, que ce soit le quartier de La Défense — pour les hommes d’affaires pressés — ou bien le parc Disneyland Paris — pour les touristes trop impatients.

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