L’année 2018 n’a connu que 17 jours et pourtant, deux erreurs plutôt graves ont été faites avec les systèmes d’alerte antimissile. En début de semaine, c’était Hawaii qui envoyait à ses habitants un message en push pour les alerter de l’arrivée imminente d’un missile. Une fausse information qui, a priori, vient d’un problème d’interface — et d’un opérateur humain qui s’est fait avoir. Mardi 16, le Japon s’est fait la même frayeur.
Vers 19h, heure locale, un message a été envoyé par l’application NHK, soit l’entreprise publique de radiotélévision japonaise, affirmant qu’un missile était en route pour le pays. Cette fois, l’entreprise s’est faite plus précise et a directement accusé la Corée du Nord dans sa notification. « Le gouvernement demande aux citoyens de trouver refuge dans les bâtiments ou dans les sous-sols », disait l’alerte.
La frayeur n’aura duré que 10 minutes : NHK a diffusé une nouvelle alerte pour contredire la première information. D’après le service, un membre du personnel s’est « trompé en manipulant l’équipement qui permet de diffuser des alertes sur Internet ». Bref, encore une fois, l’humain est en cause… ou l’interface.
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