Savoir si de l’eau est potable en quelques secondes ? C’est ce que propose ce petit objet connecté fort malin.

L’accès à l’eau potable est un problème sanitaire global. Alors quand une startup du CES propose un tout petit objet capable de détecter si un verre d’eau est contaminé ou potable, on ne se pose pas trop de questions : il faut qu’on l’essaie. L’entreprise Lishtot, membre de la délégation israélienne installée au CES, a su associer avec intelligence la résolution d’un problème bien réel et le déploiement de techniques avancées dans un objet connecté hors des sentiers battus.

Testdrop Pro, c’est son nom, fonctionne en comparant le champ électrique de référence d’une eau de bonne qualité et potable à celui du verre d’eau qui lui est présenté, à plat. L’objet est capable de détecter les interférences générées par des bactéries comme E.coli, mais aussi des tas d’autres contaminants potentiels comme le plomb, l’arsenic, le soufre, le chlore ou le mercure. L’analyse prend quelques secondes et n’a pas besoin d’un smartphone pour fonctionner : la diode rouge dit que l’eau est contaminée, la diode bleue estime que l’eau est potable. Notez que le capteur est suffisamment précis pour éviter les faux positifs, comme les minéraux présents naturellement dans l’eau de source.

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L’application disponible sur Android et iOS permet de compléter l’analyse en vous donnant des indices sur ce que l’eau que vous testez pourrait contenir. Elle permet également de dresser un historique des tests. L’objet a été pensé pour les zones où l’eau est régulièrement polluée et se vend déjà extrêmement bien en Inde et aux États-Unis. Au-delà d’un usage sanitaire critique, il est possible de s’équiper avant un voyage dans un pays à risque ou pour la randonnée sauvage. Lishtot livre en France et le Testdrop Pro, nouveauté présentée à Las Vegas, est déjà disponible.

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