Qui a dit que le Kinect ne servait qu'à jouer aux jeux vidéo ? Depuis que Microsoft a commercialisé ce périphérique pour la Xbox 360 afin de proposer à ses clients une expérience vidéoludique pouvant rivaliser avec la Wiimote de Nintendo, nombreux sont les utilisateurs à avoir détourné l'appareil pour lui faire remplir d'autres tâches, notamment en matière de santé et d'assistance à la personne.
On se souvient par exemple de cet Américain qui a bidouillé le Kinect pour aider sa mère, atteinte d'aphasie. On se rappelle de l'utilisation du gadget pour manipuler des radiographies ou encore détecter des troubles du comportement (TOC, hyperactivité). On se remémore de l'usage qui a été fait du périphérique pour suivre la santé des pensionnaires d'une maison de retraite.
Mais le Kinect peut aussi trouver des applications dans un domaine plus politique, pour ne pas dire militaire. En Corée du Sud, un nouvel emploi du Kinect est en train de voir le jour : celui du contrôle aux frontières. Kotaku signale en effet qu'un programmeur a hacké l'accessoire afin de le faire participer à la surveillance de la zone démilitarisée qui sépare la Corée du Sud de sa turbulente voisine, située au nord.
Les détails sur cette utilisation manquent, du fait du caractère très sensible du sujet. Il semble toutefois que le Kinect se comporte comme une caméra de vidéosurveillance, avec une capacité de détection des mouvements et de reconnaissance des formes. Ainsi, le Kinect ne réagira pas s'il détecte un animal dans la zone démilitarisée, large de 4 kilomètres, mais émettra une alerte s'il repère un homme.
Il n'est pas précisé si l'usage du Kinect couvre la totalité de la frontière séparant les deux pays ou s'il est limité à quelques endroits clés. La version du périphérique n'est pas non plus indiquée : il peut s'agir du modèle accompagnant la Xbox 360 ou de celui prévu pour la Xbox One (même si la console n'est pas encore commercialisée en Corée du Sud). Selon la presse locale, ce dispositif est en place depuis août.
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