Plutôt que d’intenter une action judiciaire à distance sur les froides terres de Russie, les consommateurs américains excédés par Starforce ont décidé de s’en prendre directement aux éditeurs clients du développeur des protections anti-copie. C’est la filiale californienne du français Ubisoft qui est ainsi le premier visé.
Christopher Spence a en effet déposé (.pdf) le 24 mars une plainte contre l’éditeur de jeux-vidéo et l’accuse d’utiliser les DRM StarForce depuis 2003 sans nécessairement l’indiquer aux joueurs. Or Spence prétend que « le DRM Starforce peut compromettre la sécurité du système d’exploitation Windows« . Selon la plainte, des virus ou trojans peuvent exploiter le DRM pour s’installer sur le système, malgré les protections implantées par Microsoft dans Windows. « Pire, la suppression du titre StarForce ne supprime pas toujours pas le DRM Starforce« , indique Spence, qui saisit la justice sous forme de Class Action. Tous les consommateurs qui se sentent victimes de la politique d’Ubisoft peuvent ainsi se joindre à l’action. Les jeux XIII, Prince of Persia, Splinter Cell 3, Brothers in Arms ou encore King Kong sont notamment concernés.
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