Mise à jour du 14/03/17 : le joueur en question a publié un tweet affirmant qu’il n’a pas à proprement parler jailbreaké la Switch : « Soyons clair : je n’ai pas jailbreaké la Switch. J’ai simplement fait la démonstration d’une [faille] qui me donne des droits de code exec dans le navigateur. »
La Nintendo Switch a été hackée. Selon les informations de Venturebeat, un dénommé qwertyoruiop a trouvé la faille une dizaine de jours seulement après le lancement de la console hybride, qui a réussi son lancement. L’intéressé a simplement posté une photo de la machine, posée sur un laptop dont l’écran arbore des lignes de code. Le mot « Done » apparaît sur celui de la console, tel un témoin de l’exploit du hacker qui n’a pas perdu de temps pour détourner la Switch du droit chemin.
Trop facile
Apparemment, qwertyoruiop, connu pour s’être déjà attaqué à iOS (plusieurs jailbreaks) ou encore à la PlayStation 4 (le firmware 1.76), s’est servi d’une faille dans le navigateur internet de la Switch, une fonctionnalité pourtant toujours absente pour le grand public (s’il y a des failles, on comprend mieux pourquoi). Il a d’ailleurs fait appel à un Webkit jailbreakMe iOS légèrement modifié pour détourner la console de Nintendo. La réputation du hacker laisse à penser qu’il ne s’agit pas d’un canular, même si nous n’avons qu’une photo sous la main pour croire à sa performance.
Bien sûr, on parle ici d’une faille de sécurité et, de toute évidence, la Nintendo Switch ne fait pas (encore ?) tourner des jeux piratés. En revanche, on peut s’attendre à ce que Nintendo déploie rapidement un nouveau firmware pour colmater la brèche avant qu’elle ne porte vraiment préjudice à la Switch et sa réputation, déjà entachée par quelques problèmes de jeunesse.
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