En Australie, un doctorant en archéologie a eu l’idée de créer un projet pour « rebâtir » des sites antiques grâce à la réalité virtuelle. Les touristes présents sur place pourront ainsi découvrir la majesté de ces constructions souvent en ruines.

La visite d’un site antique peut parfois s’avérer frustrante pour le vacancier à la recherche de panoramas mémorables. En effet, si certaines attractions touristiques comme le Colisée ou Pompéi sont toujours en très bon état malgré leur ancienneté, d’autres lieux sont davantage marqués par l’usure du temps. C’est le cas par exemple de la cité grecque d’Oenoanda en Turquie, où il ne reste plus grand chose qui tient debout.

Pour pallier cette frustration, la startup australienne Lithodomos a eu l’idée d’utiliser des casques de réalité virtuelle pour plonger les touristes dans une reconstitution numérique du site antique. Rien n’est réel, mais il s’agit surtout de donner une petite idée de la majesté de l’endroit avant que les aléas du temps, de l’histoire et du climat ne viennent tout dégrader.

Sur la vidéo de présentation, Lithodomos met en scène des touristes qui se rendent dans des endroits en ruine et qui utilisent un casque Galaxy Gear VR de Samsung pour mieux appréhender le lieu qu’ils sont en train de découvrir. Et il ne s’agit pas de porter le casque tout au long de la visite (on risquerait vite de trébucher sur une pierre) mais simplement de le mettre à certains moments-clés.

Lancée il y a seulement un an par un doctorant en archéologie, Simon Young, l’approche suivie par Lithodomos a su convaincre. Ce week-end, la startup a en effet bouclé un tour de table qui lui a permis d’obtenir 900 000 dollars australiens (environ 635 000 euros) pour creuser son idée.

D’ores et déjà, une application (Ancient World) est disponible gratuitement sur Android et une autre, payante, baptisée Ancient Jerusalem, existe sur Android et iOS.

Très intéressante pour les touristes, la démarche l’est tout autant à des fins éducatives. On imagine sans peine l’enthousiasme et le plaisir renouvelés des élèves s’ils pouvaient aborder l’archéologie et l’histoire à travers la réalité virtuelle plutôt que de se contenter des illustrations insérées par dizaines dans les livres d’histoire-géo.


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