Pour verrouiller un smartphone, et donc protéger son contenu, il existe plusieurs procédés. On peut utiliser un code PIN, un mot de passe ou encore un schéma de déverrouillage (c’est à dire, suivre un tracé avec le doigt sur un écran tactile). Mais avec la précision croissante des caméras frontales installées sur la façade des téléphones, une quatrième sécurité est en passe de se généraliser : la reconnaissance faciale.
Quelques constructeurs ont déjà intégré ce type de sécurité dans leurs produits. C’est le cas de Samsung, qui propose cette fonctionnalité, encore expérimentale, avec le Galaxy Nexus. Bien qu’imparfaite, elle permet à l’utilisateur de protéger son appareil d’une façon différente, sans avoir besoin de recourir à ses doigts, à la différence des autres procédés cités ci-dessus.
Apple s’intéresse également à cette technologie, comme le prouve l’obtention d’un brevet le 29 décembre, après l’avoir déposé en juin 2010. Baptisé « Low Threshold Face Recognition » (traduisible par « faible seuil de reconnaissance faciale), le brevet offre la possibilité pour la firme de Cupertino d’introduire une telle fonctionnalité pour ses futurs appareils ou actuels, via une mise à jour de l’O.S.
Selon la description du brevet, la méthode proposée par Apple vise à réduire l’impact des conditions de l’éclairage sur le sujet ainsi que les éventuelles déformations du visage (comme un rictus par exemple) afin de se concentrer sur plusieurs points-clés. Différents critères biométriques sont alors exploités par la fonctionnalité afin d’autoriser ou non le déverrouillage de l’appareil.
À l’heure actuelle, la caméra installée en facade sur l’iPhone 3GS, l’iPhone 4, l’iPhone 4S et l’iPad 2 dispose d’une résolution limitée de 0,3 mégapixels VGA. On peut imaginer que la reconnaissance faciale, si elle est un objectif d’Apple, sera plutôt réservée aux prochains appareils de la firme qui arriveront l’an prochain et qui bénéficieront très probablement d’une mise à niveau au niveau du capteur.
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