Avec son service de VTC, Uber a bouleversé le déplacement urbain en changeant radicalement la manière dont les utilisateurs prennent le taxi. En associant une exécution parfaite, des prix très concurrentiels, un service de qualité et la création d’opportunités de travail — à défaut de créer des emplois au sens contractuel du terme –, la société californienne est rapidement devenue un incontournable de la scène tech contemporaine.
Et elle ne compte pas s’arrêter là. Une grande partie des bénéfices d’Uber sont réinvestis aujourd’hui dans la R&D autour de la voiture autonome afin de proposer, à terme, un service rapide, efficace et fiable de taxis sans chauffeur. Science-fiction ? De moins en moins : Uber vient de lancer son programme de test à Pittsburgh, où les premiers essais en situation réelle sont effectués.
Les véhicules utilisés sont des Ford Fusion modifiées, équipées d’un énorme module bardé de capteurs et d’émetteurs sur le toit et d’un poste de commande à l’intérieur. Pour l’instant, ces voitures sans chauffeur sont encore des voitures avec chauffeur : un conducteur est au poste de conduite pour reprendre le volant au cas où un problème se présenterait. Comme Tesla avec son Autopilot, Uber espère prendre de l’avance sur la concurrence en testant ses modèles sur le terrain, ce qui est absolument nécessaire pour collecter des données permettant d’affiner les logiciels de conduite.
Il est intéressant de noter que la société évoque dans son communiqué les craintes des chauffeurs et l’avenir des emplois créés jusqu’ici. À court et moyen terme, Uber affirme que les chauffeurs ne risquent rien : la voiture autonome est encore loin d’être aboutie et démocratisée. Même celles qui sont en test ont besoin d’un chauffeur pour contrôler leurs éventuelles erreurs de jugement. À long terme en revanche, Uber estime qu’il s’agira d’une nouvelle période de rupture qui ne détruira pas l’emploi : il changera, au mieux. Comme les voitures seront sur les routes 24 heures sur 24, elles auront besoin de techniciens, de superviseurs et de personnel qualifié capable d’intervenir lors d’une panne.
La voiture autonome créera-t-elle des emplois ?
De même, Uber estime que ces changements profonds — et qui semblent inévitables — vont amener à créer des emplois que nous ne connaissons pas encore. Alors oui, le métier de chauffeur Uber va sûrement disparaître un jour — tout comme le métier de taxi. Le chauffeur humain sera probablement un service de luxe. Mais il y a fort à parier que cette disparition crée autant d’emplois, sinon plus.
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