Google utilise de moins en moins Windows en interne. C’est ce qu’a révélé le cofondateur de l’entreprise, Sergueï Brin, estimant que seuls 20 % des employés avaient encore un poste avec un O.S. de Microsoft. Le moteur de recherche a entrepris depuis l’an dernier de migrer un maximum de postes sous Chrome OS, Linux ou Mac OS X pour des raisons de sécurité et de coût.

Les efforts pour se passer définitivement de Windows portent leurs fruits. Un an après avoir interdit l’utilisation des systèmes d’exploitation de Microsoft, Google a fait savoir que seuls 20 % de ses employés n’avaient pas encore migré sur une plate-forme concurrente. Selon le cofondateur de Google, Sergueï Brin, ces derniers utilisent tous le dernier système d’exploitation de Microsoft, Windows 7.

Les employés ont le choix du système d’exploitation et peuvent migrer vers une distribution Linux ou utiliser un ordinateur Apple avec Mac OS X. Toutefois, Google les encourage autant que possible à privilégier son propre système d’exploitation, à savoir Chrome OS. Destiné aux netbooks, cet O.S. s’appuie sur un noyau Linux et le navigateur web Chrome.

L’an dernier, le géant américain avait décidé de se passer de Windows suite aux assauts informatiques en provenance de Chine. Quelques mois plus tôt, une faille présente dans Windows et dans Internet Explorer – le navigateur web de Microsoft – avait permis à des pirates d’attaquer les serveurs de la société. Les garanties de sécurité n’étant plus réunies, Google a choisi de marginaliser Windows.

Sergueï Brin a toutefois tenu à ne pas présenter Windows comme un O.S. peu sûr, mais qu’il préférait simplement Chrome OS. En filigrane, le cofondateur de Google a laissé entendre que la position dominante de Microsoft dans le secteur des systèmes d’exploitation est aussi une source de faiblesse, car cela fait de l’entreprise une cible plus facile et plus attrayante pour les pirates.

La disparition progressive des systèmes d’exploitation Microsoft chez Google soulagera également les finances de l’entreprise. La firme américaine possédait l’an dernier plus de 20 000 licences Windows et une très grande partie n’a pas été renouvelée suite à la nouvelle politique édictée par le moteur de recherche. Seuls quelques postes continueront malgré tout à fonctionner avec Windows.


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