La préparation du vol inaugural d’Ariane 6 entre dans sa dernière ligne droite. Un dernier test a été franchi début octobre pour les boosters d’appoint qui accompagneront la fusée à partir de 2021.

Il était attendu pour cet été. C’est finalement début octobre qu’a eu lieu le troisième et dernier test du propulseur P120C, dont la particularité est de servir à la fois de premier étage pour la fusée légère Vega C, mais aussi de système d’appoint pour Ariane 6 (par deux ou par quatre selon la configuration du lanceur). Et pour cet ultime essai, survenu le 7 octobre, tout s’est passé comme prévu au centre spatial guyanais.

Au cours du test, le propulseur P120C a été en fonctionnement pendant 130 secondes, le temps de consommer les 142 tonnes de propergol solide, soit pratiquement une tonne par seconde. La poussée maximale atteinte a été de 4 500 kilonewtons (kN), afin de simuler les conditions d’un véritable décollage — en tout cas la première phase du vol d’une Ariane 6, car les boosters ont vocation à se détacher lors du vol.

Le vol inaugural d’Ariane 6 prévu en 2021

Deux autres essais, également validés, avaient eu lieu les 16 juillet 2018 et 28 janvier 2019. « Ce troisième essai réussi, réalisé en configuration Ariane 6, ouvre la voie à sa qualification définitive par l’Agence spatiale européenne », commente Arianegroup. Mais pour le voir véritablement en action, il faudra attendre 2021 avec le vol inaugural d’Ariane 6, qui n’a pas pu survenir plus tôt à cause, entre autres, du coronavirus.

Ariane 6 doit remplacer à cette occasion Ariane 5, vraisemblablement pendant une dizaine d’années. Car l’Europe prévoit déjà la fusée d’après, surnommée Ariane Next. Celle-ci sera dotée d’une nouvelle propulsion, avec le moteur-fusée Prometheus, et sera capable de se resservir du premier étage, qui pourra revenir sur Terre tout seul — comme SpaceX, en somme, mais avec deux décennies de retard.

Découvrez les bonus

+ rapide, + pratique, + exclusif

Zéro publicité, fonctions avancées de lecture, articles résumés par l'I.A, contenus exclusifs et plus encore.

Découvrez les nombreux avantages de Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Vous avez lu 0 articles sur Numerama ce mois-ci

Il y a une bonne raison de ne pas s'abonner à

Tout le monde n'a pas les moyens de payer pour l'information.
C'est pourquoi nous maintenons notre journalisme ouvert à tous.

Mais si vous le pouvez,
voici trois bonnes raisons de soutenir notre travail :

  • 1 Numerama+ contribue à offrir une expérience gratuite à tous les lecteurs de Numerama.
  • 2 Vous profiterez d'une lecture sans publicité, de nombreuses fonctions avancées de lecture et des contenus exclusifs.
  • 3 Aider Numerama dans sa mission : comprendre le présent pour anticiper l'avenir.

Si vous croyez en un web gratuit et à une information de qualité accessible au plus grand nombre, rejoignez Numerama+.

S'abonner à Numerama+

Si vous avez aimé cet article, vous aimerez les suivants : ne les manquez pas en vous abonnant à Numerama sur Google News.